Chapitre 17 (2/2)

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Percy tenait le volant fermement, les yeux fixant droit devant lui. Il ne tenait pas du tout à croiser le regard d'Annabeth. Elle non plus car elle regardait à travers la fenêtre la neige tomber silencieusement.

Aussi loin que s'en souvenait Percy, il n'y avait jamais eu un si grand blanc entre eux. Ils étaient juste gênés. Très très gênés. Ou même trop gênés. Ils s'étaient embrassés et puis Percy s'était détaché d'elle. Il s'était mis à marcher dans la neige qui crissait sous ses pas. Elle n'avait pas cherché à le retenir, mais elle s'était contentée de le suivre de loin.

Elle était en colère. En colère parce que Percy n'assuma pas. Il l'avait embrassé, ce qui est fait est fait, mais il aura pu au moins lui attraper doucement la main pour l'emmener avec lui vers la voiture, plutôt que d'avancer seul dans la neige.

Aucun n'échangea le moindre mot pendant tout le trajet. Quand ils arrivèrent en ville, la pluie se mis à cesser. Les voitures s'agglutinaient dans les rues, les piétons marchaient rapidement, des volutes de fumée s'échappaient de leurs bouches ainsi que des pots d'échappement, les guirlandes brillaient de mille feux. C'était un simple 24 décembre à Rome, comme tous les ans.

Percy dirigea la voiture vers le parking de la voiture, et, arrivé, il l'ouvrit. la voiture s'y engouffrât et le moteur s'éteignit.

-Prête ?

La voix de Percy résonna dans la voiture. Il ne daigna même pas tourner les yeux vers Annabeth, les yeux toujours fixés sur un point invisible devant lui. Annabeth ne lui répondit pas et ouvrit la portière. Avant qu'elle ne put sortir, Percy lui agrippa le bras. Il le sera tellement fort qu'il en fit mal à Annabeth. Elle tourna ses yeux vers lui et remarqua qu'il s'était enfin décider à la regarder dans les yeux. On pouvait même lire une détermination farouche brillé dans ses yeux verts.

Annabeth se rassit et referma la portière. Elle tourna ses yeux gris vers lui, irrité de s'être fait arrêter dans ses mouvements comme cela, puis fixa-t-elle aussi un point devant elle. Elle sentait son regard qui cherchai le sien, mais elle continua à détourner le regard. Alors il se rapprocha d'elle et murmura d'une voix inaudible :

-Je suis désolé.

Annabeth tourna sa tête vers lui, surprise qu'il prononce ces mots.

-Je suis vraiment désolé... Je suis qu'un sale con, qui s'est pas dire ce qu'il ressent à la meuf qu'il aime !

Le manque de sommeil et la culpabilité prirent le dessus et il se mis à pleurer. Il se prit la tête dans les mains et la secoua en répétant sans cesse : Je suis désolé.

Annabeth assistait à cette scène et ne sut que faire. Mais finalement elle laissa son instinct la guider et pris Percy dans ses bras. Elle caressa doucement ses cheveux en profitant pour combler son désir personnel. Elle murmura doucement à l'oreille de Percy qui pleurait toujours ces trois mots :

-C'est pas grave.

Et y rajouta :

-Tout va bien se passer, Perce. C'est pas grave.

Et elle répétât ses paroles jusqu'à la respiration de Percy se calme et que ses pleurs cessent. Toujours la main dans les cheveux du brun elle lui demanda :

-Ça va ?

Percy renifla et releva ses grand yeux vers elle sans prononcer un mot. On aurait dit un gamin de 10 ans qui avait fait un caprice. Ses yeux étaient encore rouges à force d'avoir pleuré.

-Mais je suis sure qu'il y a autre chose que moi qui t'as fait pleurer, non ?

Percy ne lui répondit pas, gardant ses yeux accrochés au sien comme une bouée de sauvetage. Il se redressa et fixa alors ses mains (à lui).

-Tu as le droit de me dire que tu as pleuré pour Reyna, tu sais. Je vais pas me vexer.

Les yeux de Percy se tournèrent d'un coup vers elle.

-Dis tout ce que tu veux, mais s'il te plait ne prononce pas son nom. Si tu savais ce que j'en ai à foutre d'elle.

Sa mâchoire s'était crispée, ses traits s'étaient durcis, ses poings s'étaient serrés, mais, surtout, ce qui fit le plus peur à Annabeth, ce fut son regard. On aurait dit que la tempête dans ses yeux allait s'abattre sur le monde. Ils lançaient des flammes et fusillait Annabeth du regard.

Elle se contentât d'hausser les sourcils face a ce changement soudain du comportement de Percy. Elle ouvrit la portière pour la seconde fois, mais, encore une fois, la main de Percy la retint. Elle se tourna vers lui, étonné qu'il la retienne encore. Doucement Percy approcha son visage d'elle, et doucement Annabeth voyait ses lèvres se rapprocher des siennes. Un baiser doux mais amoureux.

Quelques minutes plus tard, ils sortirent de la voiture, chacun de son côté. Mais devant la rue mouvementée, d'une pulsion commune, leurs deux mains se retrouvèrent pour affronter la dureté du monde.

"Someone like you"

Voilà ! J'espère que vous aimez ce moment percabeth, il n'y en aura plus jusqu'au chapitre BONUS entre le chapitre 20 et l'épilogue. Prenez soin de vous et passez une bonne semaine.

859 mots

Je t'aime, mais je te déteste (Percabeth AU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant