Surprise...
J'avais très bien été accueillie, même comme je ne savais toujours pas où je me rendais et qui était le client. Mais Val m'avais appelée pour me rassurer, de la part de son chéri.
Ne vous imaginez pas des trucs. C'est moi qui l'appelle comme ça.
Je sais qu'ils s'aiment bien mais ne sont peut-être pas prêts à se déclarer cette flamme. Pour Daniel je ne sais pas, mais en ce qui concerne ma cousine, elle ne le lui avouera pas avant un long moment. Et sincèrement, j'aimerais bien qu'ils se mettent ensemble.
Je fus interrompue dans mes pensées par une jeune femme, je dirais arabe, 1m63, les iris d'un noir aussi sombre et éclatant que ses cheveux, une peau légèrement hâlée, très fine avec de légères courbes et un visage parfait. J'aurais même pu dire qu'elle était parfaite mais comme le dit le dicton, l'habit ne fait pas le moine. Donc j'allais devoir apprendre à la connaître pour savoir si elle était aussi parfaite à l'intérieur qu'à l'extérieur.
- Hi miss ETAME!!! Hope you made a safe trip. I'm miss Razzia MUSTAFA and I'm gonna be your guide till my boss's arrival.
- Hi miss MUSTAFA. Thanks for receiving me.
Heureusement que j'étais allée jusqu'au bout de mes cours d'anglais sinon je me serais grave plantée et j'aurais eu super honte aujourd'hui face à cette déesse vivante.
- It's all my pleasure. You can call me Razzia. I'll be at your service during your journey here, meaning you can call unto me for any of yours needs.
- Thanks miss Razzia.
Son anglais était aussi impeccable que sa tenue, la blancheur de ses dents et son rôle d'hôtesse. Mais malgré le fait qu'elle ait autant de qualités, j'avais besoin de savoir où j'étais où du moins où j'allais. Et comme si elle lisait dans mes pensées, elle répondit à des questions qui n'avaient pas encore dépassé mes lèvres.
- A car awaits us outside to take us to the palace, where you'll be staying for the rest of your journey here. And there will you meet our prince with whom you'll further exchange.
- Ok. Thanks once more.
À l'entente du mot prince, je pus sentir que ce n'était que le calme avant la tempête. Parce que pour moi, c'était sûr qu'il y aurait pire.
J'avais l'impression de rater un détail. Il n'y avait jamais eu aucun prince parmi nos clients ni proches collaborateurs. D'où sortait donc ce dernier ? Car le seul membre d'une famille royale qui travaillait avec nous et que je connaissais était ce stupide, idiot, arrogant et ignoble cheikh de pacotille. Celui là même qui pensait pouvoir me dompter. Mais il se foutait carrément le doigt dans l'œil parce qu'il ne connaissait pas encore qui était Karen ETAME.
Le trajet était plus ou moins long. À vrai dire, je ne savais pas trop parce que j'avais passé tout mon temps à admirer les paysages défiler sous mes yeux.
Les quartiers étaient bondés de personnes habillées plus ou moins en tenues traditionnelles arabes.
Pour éviter les embouteillages, le chauffeur avait pris un chemin passant par une sorte de marché. C'était très beau. Il y a avait des comptoirs à bijoux, des boutiques de vêtements, plus précisément des saris et hijabs brillants de milles feux. Sans parler de leurs sandales. Et comme si c'était mon jour de chance, il y avait beaucoup de piétons, ce qui réduisait largement notre avancée. Je pus donc descendre pour mieux admirer toutes ces choses que je considérais comme des œuvres d'art.
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Amants une nuit, adversaires pour la vie
Short StoryMon dieu, ça faisait tellement longtemps que je me concentrais sur le boulot, au point de ne plus avoir de vie privée. Même mes collègues avaient tous fait pour me sortir de ce mutisme et cette autonomie mais rien n'y faisait. J'étais quan...