dix sept ans • Kylian Mbappé

N•84

Kylian
Jeudi 31décembre 2020
Paris 14h01

Ça fait des heures que nous sommes dans la même position, allongé par terre, elle qui me caresse le bras. Moi je caresse ses cheveux. Nous n'avons pas parlé depuis sa crise mais je sais que maintenant qu'elle a pu extérioriser tout ira mieux, il y auras forcément des jours où ça ira moins bien que d'autres comme pour Noa mais nous sommes ensemble alors on passeras toute ces étapes ensemble.

- Pardonne moi pour tout à l'heure... s'excuse t-elle.

- Je ne t'en veux pas, au contraire merci d'avoir dit ce qui n'allait pas.

Elle ne se plaint pas mais je sais que sa côte l'a fait terriblement souffrir allongé par terre contre la moquette de notre chambre. Le médecin m'a prévenu que l'hématome ne partirais pas de suite et la douleur encore moins, seule les anti-douleurs qu'elle refuse de prendre pourrait l'apaiser.

- J'aurais tellement voulu me marier avec toi ! sanglote elle.

- On peut toujours se marier et tu le sais !

- J'ai tout gâcher, je gâche toujours tout mais je n'arrive pas à comprendre Kylian, pourquoi est-ce que tu reste ?!

- Pourquoi est-ce qu'après deux tentatives de mariage tu n'abandonne pas ? Continue t-elle

- L'amour, je ne pourrais pas te le dire autrement ! J'ai aucune envie qu'entre nous ça se termine et je sais que c'est pareil pour toi !

- On peux pas tout faire en fonction de l'amour Kylian !

- Si bien sûr que si ! Regarde nous, on tient parce qu'on s'aime, avec les bons comme les moins bons côtés de l'amour !

- Je suis la pire des petites amies ! Noël c'est une fois par an et je sais que c'était important pour toi de te marier ce jour là !

- On pourrais se marier au milieu d'un champ le 3 décembre que je m'en ficherais ! Moi je veux que tu devienne madame Mbappé dès que possible !

Elle n'a pas répondu. Mais j'étais sérieux quand je lui ai dit ça. Me marier avec elle serait un rêve éveillé et je veux tout mettre en œuvre pour que dès que possible elle devienne Madame MBAPPÉ.

Je me suis décalé, pour me lever. Je l'ai prise dans mes bras. Non sans douleur pour elle et je l'ai délicatement déposé sur notre lit conjugal.

- Qu'est-ce que tu fait ? m'interpelle t-elle alors que j'allais dans le dressing.

Je n'ai pas répondu et j'ai continué dans ma lancée. Une fois ce que je l'avais entre mes mains, je retourne près d'elle et je lui tend le dossier.

- On a jamais était des gens normaux toi et moi et j'ai pas envie que ça change.

Septique de ce que je venais de lui donner, elle commença a l'ouvrir non sans lâcher mon regard.

- Il n'y a aucun piège. Prononçais-je de nouveau.

Elle prit le temps de lire la première page comme si elle ne réalisé pas ce que je lui demandais.

- Juste toi et moi, aujourd'hui et pour toujours si tu accepte ...

Elle ne parle plus, comme surprise que je sois capable de faire une chose pareil.

- Et ta famille Kylian ? C'est important pour eux aussi.

- Ne pense pas à nos familles, pas aujourd'hui je t'en supplie. C'est plus important pour nous que pour eux.

Ses yeux ont commencés à s'humidifier et j'ai même vu de la timidité dans ses actes. Je me suis déplacé près d'elle :

- J'espère que ce seras la dernière fois que je te ferais cette demande mais Justine, est-ce que tu me ferais l'honneur de devenir mienne en ce trente et un décembre ?

Ses mains se sont plaquées sur son beau visage tuméfié de petite coupure qui me rappel un peu plus son accident. Elle n'a pas répondu mais elle a attrapé un stylo dans la table de nuit et elle a signé chaque page des documents que je lui avais donné.

Ces documents sont ma demande en mariage. Le vingt cinq décembre si ma mère n'avait pas tout gâché j'aurais dû me marier avec Justine alors quand le prêtre m'a appeler pour savoir quand nous arrivions, je lui ai demandé si il était possible de m'envoyer tous les documents par mail. Chose qu'il a accepté une fois vu avec le maire qui m'apprécie particulièrement.

- J'aime t'aimer dans l'illégalité Kylian ! Susurre t-elle avant de se jeter à mon cou comme si plus aucune douleur ne l'a traversé.

- Ça n'a rien d'illégal je te rassure. Dis-je entre deux baisés.

- Dommage, ça m'exciter ... prononce t-elle d'un air qui se veut sexuel et provocateur.

- Si il n'y a que ça pour t'exciter, alors je peux te dire que tout ce que nous faisons la n'a rien à voir avec toutes les coutumes de ma famille !

- Ta famille va me détester d'avoir changer les règles mais je suis une Mbappé maintenant non ?

J'ai ri, tellement fort que ça résonne dans toute la pièce. Son petit corps au dessus du miens, je soutiens ses bras qui encadre ma tête par peur que ses douleurs ne réapparaissent et qu'elle ne se fasse plus de mal.

- Bienvenue dans la famille, Madame Mbappé !

Elle m'a embrassé à pleine bouche. Je suis passé au dessus d'elle, la reposant délicatement contre le matelas. Son t-shirt a rapidement volé je ne sais où dans la chambre ainsi que toute nos affaires...

Et c'est ainsi que j'agrandis la famille Mbappé. En ce trente et un décembre deux mille vingt, j'ai marié la femme que j'aime, la mère de mon fils mais avant tout l'amour de ma vie.

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Quatre vingt quatrième chapitre.

957 mots.

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