Chapitre 1

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( 1er essai non corrigé ! ) 

I. « Il suffit d'un très petit degré d'espérance pour causer la naissance de l'amour

- Stendhal -



L'Hiver arrive, l'hiver s'installe. Accompagné de ses froids intenses, ses lumières glacées, ses journées si brèves et ses couleurs bleuâtres, progressivement, cette saison glaciale aux splendeurs de neige envahit le monde de son bonheur ardent. Chaque année, l'arrivée de décembre annonce le début de la saison froide. Dehors, les immenses sapins verts saupoudrés de leur fine couche de poudre blanche font rêver petit et grand sans modération. Tous, espèrent avoir été assez sage et gentil pour pouvoir, sous leur arbre de Noël, recevoir leur cadeaux le jour J. Un peu plus loin encore, les montagnes multicolores de l'hiver prennent lentement leur teinte unique de décembre. Blanche, poudreuse et presque aveuglante, ces immenses accumulations de terre, représentent pour tous, une période de vacance tant attendu au cours de l'année. Puis, finalement, perdu dans ce paysage monochrome, les torrents, d'habitude si mouvementés, se remplissent chaque jour un peu plus d'un épais mélange de neige et de glace pour enfin arrêter le mouvement si violent de l'eau.

De son côté, sur la terre ferme, la neige, fait disparaître tout signe de vie. Les arbres deviennent d'immenses formes blanches, confondus entre elles, surprenant par leur beauté et leur élégance, leur étoffe soyeuse et somptueuse. De façon omniprésente, les flocons dans l'air, quant à eux, forment ensemble un ballet incessant et magique de minuscule éclat de neige.

Ils exultent de joie, et dansent le bonheur dans cet hiver si froid.

A cette période de l'année, l'hiver règne en souverain sur le paysage. Nature, monde, Homme, ou encore le temps en lui-même, cette avalanche de froid envahit et pétrit absolument tous sur son passage, ne laissant aucune victime derrière lui. Sans pitié, il assombrit le ciel et raccourcit le jour qui s'enduit devant lui. Une fois totalement disparu sous les nuages, le soleil vaincu par le froid omniprésent pâlit lentement mais surement. A cet instant précis, il est possible d'observer librement le magnifique ciel étoilé.

Un nouveau monde, voila ce qu'offre cette étendue de noir. Le scintillement des astres, les éclats de lumières semblant surgir de l'obscurité du ciel invitent le monde à sa propre contemplation. Il ne tient alors qu'aux Hommes de savoir goûter, savourer le vrai plaisir de ce spectacle qui s'offre gratuitement à eux chaque jour.

Depuis la petite fenêtre de sa salle de bain, alors que le soleil n'avait pas encore pointé le bout de son nez Oikawa fixa de longues secondes le ciel. Cette ouverture sur l'autre monde que représentait sa petite fenêtre avait depuis de nombreuses années, le pouvoir de le rassurer. Il aimait particulièrement se livrer à la contemplation des merveilles de l'univers et ses mystères durant des heures et des heures sans jamais pouvoir se lasser de ce spectacle. L'infinité des univers autour de lui, l'infinité de vies, la magnificence, la grandeur de la voûte céleste, cette beauté stupéfiante du monde, tous ces éclats de vie directement disponibles simplement en levant les yeux vers le ciel avaient l'effet indéniable de le faire rêver éveillé.

Finalement, le bonheur est quelque chose de facilement accessible des lors que l'on arrête de réfléchir quelques instants.

Face à ce miroir recouvert de plusieurs traces de doigts disgracieuses, guidé par les étoiles qui, cette nuit la, lui tenait compagnie, Oikawa s'imagina une nouvelle fois être une de ces stars de la chanson que l'on admire et applaudis aux quatre coins de la planète. Ces mêmes personne toujours sous le feu des projecteurs, guidant ce qui est à la mode ou ce qui ne l'est pas, ces dictateurs de la bonne conscience idolâtrés et aimés de tous. Sous les lumières jaunâtres provenant des quelques ampoules accrochées au dessus de son miroir, le jeune garçon se mit alors à poser. Regard de braise, bouche en «cul de poule», muscles contractées ou encore position des plus inconfortable pour percevoir son bon profil qui était la droite, le garçon fixa le moindre centimètres de peau observable à travers le reflet du miroir.

I told you I wasn't enoughOù les histoires vivent. Découvrez maintenant