V.Vous m'avez donné des ailes pour voler, puis vous avez emporté mon ciel.
- Leonora Spéyer -
Allongé sur le dos, fixant son plafond avec une irrésistible envie de s'échapper de sa propre personne pour un instant,ce soir la, Oikawa laissa l'arrière de son crâne prendre racine au niveau de son oreiller. Bien qu'ayant passé une semaine banale rythmée par les cours et les entraînements de Volley, sous le ciel particulièrement étoilé de cette nuit la, quelque chose manquait au jeune garçon. Quelqu'un manquait au jeune garçon. Mais plus important encore, une partie du jeune homme lui même semblait manquer.
« Bordel...Pourquoi.. ? »
Plongé dans une obscurité, tout sauf naturel, entraînée par le mise en place d'une épaisse serviette de bain coincé contre la petite fenêtre en guise de rideau, l'enfant de la campagne se redressa lentement.
Seul au milieu de piles de vêtements à l'odeur de cigarette qui commençaient, chaque jours, à prendre un peu plus de place sur le lit du garçon Oikawa attrapa sa paire de lunette. Tâtant le matelas du bout des doigts pour tenter tant bien que mal de récupérer un téléphone toujours aussi fuyant, le garçon posa finalement la main sur un de ces nombreux cahiers de brouillon.
A cet instant la, les doigts posés contre la rugueuse texture de la couverture en papier du carnet, Oikawa fut soudainement prit d'une rage incontrôlable.D'un coup de bras, usant du peu de force que lui avait accordé son corps après s'être réveillé d'un nouveau cauchemars une bonne demi heure auparavant, le jeune garçon projeta violemment ses affaires de cours contre le mur.
« Allez vous faire ! Allez vous faire foutre ! »
Essoufflé d'avoir crié à plein poumon ces quelques mots, Oikawa contracta l'entièreté de ses muscles. Genoux repliés, épaules relevés,tête en avant, appuyant ses mains et ses pieds contre son matelas du mieux qu'il ne le puisse à cet instant pour se déplacer, Oikawa cogna son dos contre le mur.
Blottiten boule dans le coin de son petit appartement après avoir jeté un nouveau coup d'oeil en direction de ses affaires éparpillés par terre, le jeune garçon déposa ses deux mains au niveau de ses oreilles. Bien loin de prendre en compte les douleurs physiques au niveau de la nuque que lui infligeait cette position loin d'être confortable, Oikawa appuya davantage sur ses oreilles.
« Idiot. Imbécile. Abruti. Débile. Bon à rien. Incapable »
Accompagnantdes larmes qui coulaient à flot sur son visage, avec un balancier d'avant en arrière qui se voulait originellementrassurant, Oikawa ne put néanmoins pas s'empêcherde se tirer mentalement comme physiquement vers le bas en listanten boucle une trentaine d'adjectifs. Tous synonyme de ce qui, selon lui, caractérisait sa propre personne chacun de ses mots résonnaientcruellementà la fois à l'intérieur et à l'extérieur de sa tête. Comme insulté par une entité qui se trouvait en réalité être le reflet de sa propre conscience, Oikawa laissa doucement mais surement ses mains quitter son visage.
« Laissez moi tranquille. Laissez moi dormir. Je vous en supplie, taisez vous... »
Brouillé par un flot de larmes continu sur son visage, il fallut à ce moment la, une bonne trentaine de secondes au garçon pour parvenir à attraper et déverrouiller son téléphone portable.Immédiatement attiré vers la conversation qu'il avait entamée avec Iwaizumi quelques heures auparavant avant de ne s'endormir sur son lit, Oikawa laissa son doigt appuyé contre une petit icône en forme de micro.
« ... »
Mentalement épuisé de devoir chercher quel mot employer pour faire comprendre son état et ses ressentit à son ami, le premier vocal qu'il envoya ne fit alors qu'une longue minutes trente de pleures et reniflements en tout genre.
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I told you I wasn't enough
Fiksi Penggemar--- Je ne les ai pas volé ! C'était simplement un emprunt ! Le temps que tout s'arrange ! Le temps que les choses finissent par s'arranger ! Le temps que je m'habitue à vivre cette vie de merde ! --- Mais quelle vie de merde Oikawa ?! --- La vie d...