Dans ma vie, j'ai découvert énormément de choses. Certaines m'étaient agréables, bien que cela était rare, et au contraire d'autres m'étaient insupportables: Par exemple, lorsque l'horrible bruit de mon réveil sonne le matin pour m'annoncer la pire nouvelle possible: l'école. Cette situation rentre dans mon top 3 des choses insupportables. Ensuite, il y a le menu du self: après une dure matinée de cours plus chiants les uns que les autres, arriver au self et voir qu'on mange des putains de brocolis est affreux. Rien que pour ça, j'ai parfois de légères pulsions de meurtre envers les enfoirés qui se sont dit "Tien, et si on leur faisait bouffer de la merdre comme pour ne pas changer ?". C'est vraiment horrible... mais il reste une dernière chose qui est bien plus affreuse que les autres. Cette dernière demeure de loin la pire chose au monde et je ne sais même pas pourquoi on les accepte parmis nous. Insupportables, dégoûtants, et malheureusement de plus en plus présents...: je vous présente les gay. Les PD. Les pédales. Ces foutus homo.
Rien que d'y penser, ça me donne envie de me défouler fortement sur les inconnus présents à côté de moi, dans ce bus. Par défouler, j'entends leur fracasser le crâne et les côtes, ainsi que de leur garantir qu'ils y perdront au moins la moitié de leur sang. Tout simplement un raccourcis vers la mort quoi.
...moi, violent ? Pas du touuuut...je suis seulement légèrement énervé parce que j'ai pensé à des choses qui ont le dont de me mettre hors de moi, et ce dès le matin. C'est tout.
Le bus s'arrête et j'en descends pour aller prendre ma grosse valise dans la soute. Ça ne serait pas drôle si je ne galèrais pas à l'enlever, bien évidemment. Du coup, je me tappe l'affiche parce que je gueule sur ma valise car elle ne veut pas en sortir...eh bah, l'année commence bien...
Moi: R'gardez ailleurs bande de merde ! criais-je aux spectateurs, les faisant partir au pas de course.
Après quelques minutes de pure galère, je marche avec ma valise roulant derrière moi jusqu'au portail de l'imposant lycée. Le chauffeur du bus me crie toujours dessus car à cause de moi, il est en retard sur ses horaires...
Bah, rien à foutre. C'est pas mon problème.Cette année, je suis malheureusement interne et je dois, par conséquent, crécher à l'école. Si je dis "malheureusement", c'est tout simplement car mes parents m'y ont obligé car soi-disant ils n'avaient "pas envie de m'emmener à l'arrêt de bus tous les matins". Ces chieurs...
Encore une fois dans cette putain de journée, je galère avec ma valise. Il faut dire que monter 4 étages avec mes bagages à bout de bras n'est pas aussi simple que je ne le pensais. Mes allées et venues à la salle de sport n'ont visiblement pas vraiment porté leurs fruits...après, j'avoue que j'aime mon corps musclé mais si je ne suis même pas capable de porter une fucking valise ça ne sert pas à grand chose. Bref, en sueur et essoufflé, pour ne pas dire au bout de ma vie, j'atteinds la porte ornée d'une gravure indiquant "29", mon numéro de chambre. Je passe ma carte devant un boîtier et celui-ci émet un léger "bip" qui signifie que la porte est déverrouillée. Je la pousse donc, heureux d'avoir enfin atteint la destination de ce trop long périple, mais je m'arrête net: il y a déjà quelqu'un.
Moi: Qu'est-ce que tu fous là...? demandais-je, perdu. C'est ma chambre.
Le garçon aux cheveux bicolores me dévisage sans me donner de réponse, puis continue ce qu'il faisait juste avant que je n'arrive: il range ses vêtements dans le placards de ma chambre...
Moi: Oì !
Je m'avance vers lui et le bouscule brusquement du lit sur lequel il était assis. L'intru manque de tomber au sol mais se rattrape de justesse en m'aggripant le bras. Malheureusement, je n'étais pas préparé à ça et il commence à m'entraîner dans sa chute...
(Nda: le cliché mdr)
Peu après, un gros bruit retentit et je garde mes yeux fermés, préparé à l'impact contre le parquet. Je pense que c'est lui qui a dû avoir mal..
Je les rouvre et rencontre ses yeux eux aussi de couleurs différentes à quelques centimètres des miens. On pourrait presque parler de millimètres.. l'écart entre nos lèvres n'était guère plus grand. Je le fixe droit dans les yeux et il en fait de même, les yeux écarquillés de surprise. Doucement, son regard que je fixait jusqu'alors sans vraiment m'en rendre compte descend et se dirige vers mes lèvres...il ne les lâche plus des yeux. Les secondes passent mais il ne relève toujours pas la direction de son regard, comme s'il était fasciné et captivé par mes lèvres.
Peu à peu, je reprends heureusement mes esprits.
Moi: ...Tu crois faire quoi là ?!
Mon poing part tout seul dans sa mâchoire et il lâche un gémissement de douleur. Je me relève et tappe mes habits pour les remettre en ordre, tandis que l'inconnu grimace en se tenant la joue, au sol.
Moi: Eh, espèce de pervers ! Qu'est-ce que tu fous dans ma chambre !? Dégage avant que je te jette par la fenêtre ! Gr-
??: Mais ferme-la putain ! C'est ma chambre aussi, t'es con ou quoi ! T'as pas entendu qu'ici, les chambres sont faites pour 2 personnes ? Et puis ça fait mal putain ! Ça va pas de me frapper ?!
Il se relève en titubant puis prend son téléphone resté sur le lit avant de sortir de la chambre en claquant la porte derrière lui. Je le suis des yeux, le regard noir.
Tch..eh bah, elle est superbe c'te journée de merde ! Géniale !
Quelle idée de ne pas me prévenir qu'on sera 2 par chambre ? J'suis sur que la vieille (ma mère) le savait mais ne me l'a pas dit...c'est de sa faute, pas de la mienne.
J'enfile mes écouteurs sans fil et lance ma playliste en mettant le volume très fort, afin de me couper de ce foutu monde extérieur. Je ne vois ensuite pas le temps passer tout en rangeant mes affaires dans les tiroirs et placards, jusqu'à ce que vienne le moment de ranger mes vêtements. À ce moment-là, si l'inconnu était encore dans la chambre, je l'aurais étranglé.
Pourquoi ?
Parce qu'il n'y a qu'un seul placard.
Mais encore ?
Parce que ses affaires prennent déjà au moins les 3 quarts de cette armoire. Autrement dit, je n'ai pas la place d'y ranger ma montagne d'affaires...si ma valise était aussi lourde, il y avait bien une raison: j'y ai mit tout mes vêtements.
Si je dois crécher ici toute l'année, à quoi bon laisser des affaires chez moi...? C'est pourquoi j'ai pris mes posters, ma guitare, et pleins d'autres objets importants à ma vie. Les ranger dans cette petite chambre ne sera pas facile, et encore moins si cette petite pièce est faite pour être partagée...
Une fois que j'ai estimé la chambre rangée (j'ai viré les affaires de l'autre gars qui dépassaient sur ma moitié de placard et les ai foutu roulés en boule sur son lit), je retire mes oreillettes et m'allonge de tout mon long sur mon lit, afin d'atteindre ma guitare appuyée contre l'un des murs. Je me redresse, puis retire mon pull car il fait chaud avant de défaire la protection de mon instrument. Ranger ses affaires, l'air de rien, ça donne chaud. Je garde quand même mon débardeur au cas où l'autre pervers revienne.
Mes doigts frôlent l'une des cordes de la guitare, et un petit sourire apparaît au coin de mes lèvres. J'aime ce bruit...ça me détend, et ce n'est pas souvent que je suis calme et posé alors...j'aime jouer de cet instrument. Ça fait des années maintenant donc j'ai un certain niveau. Je commence à gratter les cordes au gré de mes envies, ce qui donne une mélodie plutôt pas mal qui me plaît bien. Je griffone les notes de musique dans mon carnet spécialement pris pour ça, puis gomme, puis repasse, à répétition pendant des heures.
Je suis apaisé, concentré...j'aime le moment unique que je vis. Rien ne dois gâcher cet instant. Rien ne devrait gâcher cet instant. Pourtant, ça ne serait pas drôle si l'une des personnes que je porte le moins dans mon cœur faisait irruption dans la chambre à ce moment précis...
Ce foutu pervers.
À suivre...
J'tiens à préciser que je ne soutiens pas du tout les propos homophobes écrit donc m'harcelez pas svp chuis trop jeune pour mourir🥲🥲
En tout cas merci de lire cette histoire
Rdv dimanche prochain🖐
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Todobaku: Homophobe vs Sentiments
FanfictionBakugo est un mec homophobe qui ne supporte pas la simple pensée que les gay puissent exister...et pourtant, il est bien obligé de faire avec lorsqu'il découvre que son nouveau coloc' Shoto est bi. Disputes, coups, et insultes se transforment peu à...