Bad enough for you (OS Sterek)

Bad enough for you

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S'il y avait une chose à retenir concernant le beau et talentueux Derek Hale, c'était qu'il avait un caractère de merde et était une véritable tête de con sans aucune raison apparente, juste parce qu'il pouvait se le permettre et que la plupart des gens n'y faisaient pas vraiment attention tant qu'ils n'étaient pas visés.

Tête de con était d'ailleurs son joli surnom, utilisé par la quasi-totalité de ses coéquipiers, dans le vestiaire du mythique Citi Field Stadium où il jouait, ce petit nom ne l'atteignait plus, il s'y était habitué à force de l'entendre.

Derek était le receveur principal et fier capitaine de l'équipe de Baseball de New York, la star des Mets selon les fans inconditionnels de l'équipe.

Le numéro 4 avait des statistiques sportives aussi impressionnantes que sa musculature et sa réputation de dragueur était aussi connue que sa belle gueule, il le savait et en jouait beaucoup. Il était beau gosse et faisait perdre la tête à bon nombre de ses admiratrices et admirateurs.

A chaque match des Mets à domicile, on comptait au moins un malaise dans le public à cause des clins d'œil qu'il adressait à la caméra, car voir sur l'écran géant son visage souriant faisait palpiter les cœurs et il adorait le savoir.

Si d'apparence il s'entendait bien avec ses coéquipiers, c'était surtout parce qu'il était leur capitaine et qu'ils le respectaient pour ce qu'il apportait à leur équipe.

Il avait un sens du jeu hors du commun et une frappe extraordinaire, qui faisait souvent la différence quand le score était serré entre les deux équipes en jeu.

Les fans en eurent encore la preuve en ce samedi ensoleillé du mois de juin. L'équipe newyorkaise venait de terminer son match avec une bonne vingtaine de points d'avance sur son adversaire et le capitaine n'avait pas chômé en marquant pas moins de la moitié des points de son équipe.

Le coach Finstock était fier de ses gars et était justement en train de les féliciter quand on frappa timidement à la porte du vestiaire.

- Je reviens dans deux minutes, annonça-t-il en fermant la porte derrière-lui.

A peine la porte fermée que les joueurs refaisaient le match en pointant les erreurs des uns et les réussites des autres.

- Eh « tête de con », t'as bien joué aujourd'hui, tu nous as encore fait gagner ! Lança l'un des sportifs en petite tenue.

Derek se retourna vers son coéquipier les sourcils froncés.

- T'as gueule Talbot, j'ai été bon c'est tout et toi t'as couru presque aussi vite que ma grand-mère aujourd'hui, j'avoue que tu t'améliores !

- Vas te faire fout...

La porte se rouvrit et le fameux Talbot ferma sa bouche pour éviter une réprimande de la part du coach. Faire dix tours de terrain en plein soleil n'était pas trop son truc, il préféra se la coincer et parti en direction des douches.

Mais le coach les rappela à l'ordre.

- Silence bande de tête de nœuds ! Gueula le coach qui revenait accompagné d'un jeune homme brun qui semblait quelque peu intimidé par toute cette testostérone ambulante à moitié à poil. Je vous présente notre nouveau physiothérapeute ; Stiles Stilinski. Soyez sympa et laissez-lui une chance de s'intégrer parmi vos grandes gueules !

Le coach reprit ses félicitations alors que le jeune Stiles s'assit sur le banc derrière lui en silence en attendant qu'il ait fini.

Le coach, Bobby de son p'tit nom, donna ensuite le programme du nouveau physio aux joueurs et Derek remarqua qu'il était le premier à pouvoir bénéficier de ses services.