Bourgeons

1.

Ma vie est très normale et banale. Je pratique le tir-à-l'arc depuis mes 5 ans. J'ai 14 ans, fille aux cheveux noirs et aux yeux verts. Ouais, pas très commun surtout que je ne les ai pas teint. Les présentations sont faite alors passons aux choses sérieuses. Je mets mon manteau d'hiver. Eh oui, nous sommes déjà rendu au mois de décembre. Pour être exacte, il reste 1 semaine avant Noël et les vacances de Noël. Je sors de ma maison, clef en main.

- Bye Coton! crai-je en fermant la porte.

Je marche vers mon arrêt de bus puisque je ne suis pas en retard. Je ne peux pas avoir 16 ans et avoir une voiture?!? Non, il faut que je marche jusqu'à mon arrêt pour me geler le cul pour encore 10 minutes. Grrr, j'haïs l'hiver. Pendant que j'attendais, une personne tout à fait inconnue arriva et s'assit sur le banc. Une fille qui à l'air de mon âge brune aux yeux bleu.

- Salut! Tu vas à l'école Des-Continents? me dit-elle d'un ton enjoué.

Je ne pris pas la peine de lui répondre et l'ignorai. Je sais, avec les nouvelles personnes, je suis pas très commode.

- Euh... Tu ne veux pas me parler? essaya-t-elle.

Le silence lui répondit.
J'attendis encore 2 minutes avant que le bus se présente. Je montai et m'assis sur la dernière banquette à gauche. Première erreur. Je n'ai pas regardé si il y avait quelqu'un, car d'habitude personne ne s'y aventure puisque je suis "malcommode". Je regarde la personne à côté de moi de travers. Elle aussi, à l'air de mon âge avec ses cheveux noirs et ses yeux bleus océans.

- Salut, je m'appelle Tristan, commença-t-elle -ouais, parce que c'est une personne-. Et toi?

Je continue de le regarder croche sans remuer les lèvres.

- Quoi, t'a perdu ta langue? commença-t-elle à s'impatienter.

Je tournai la tête du côté des autres banquettes pour complètement l'ignorer. J'entendis un murmure incompréhensible venant de sa part. Nous arrivâmes à l'école et je me dépêchai de prendre mes affaires et d'aller en cours.
Le cours commença et le prof se présenta. 1 heure plus tard, le cours se finit et je me dirige vers la sortie quand on me prend l'épaule. Je me retourne vivement.

- Quoi?! dis-je pressée.

- Maintenant tu parles, dit mon interlocuteur.

- Oh mon dieu, c'est la nouvelle du siècle, dis-je sarcastique.

Il fronça légèrement les sourcils.

- Qu'est-ce que tu veux? lui demandais-je.

- On a même pas fait connaissance! Moi, c'est Tristan. Toi? me dit-il en me tendant sa main, sourire en coin.

- Je n'ai pas le temps, lui dis-je en me retournant pour partir.

Je sais, très moche mon affaire. Ce n'est quand même pas de ma faute si j'ai un caractère merdique, si? Je marche dans le couloir en direction de ma case. Je l'ouvre et peu de temps après, la case de mon voisin de gauche s'ouvre. Curieuse, je regarde qui c'est. Pas de chance, c'est Tristounet. Sentant mon regard posé sur lui, il se tourna vers moi.

- Alors, tu me dis ton nom?

- Non, lui dis-je sèchement.

- Très bien, Mademoiselle Frédérique Champagne.

- C-Comment? m'exclamais-je en regardant dans ma case.

Ah, il a regardé sur le certificat que j'ai eu en début d'année en éduc. Mais je ne comprend pas... Mon nom y est écrit en minuscule. Cause: mon prof écrit en patte de mouche. Il a une bonne vue! Je l'observe en plissant des yeux.