Simple, doux, nous

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Il est deux heures du matin et elle ne s'attend certainement pas à me voir débarquer dans sa chambre par la fenêtre. En même temps, elle ne s'attend pas à me voir tout court. Elle est encore fâchée après moi. Elle est belle quand elle est fâchée. Sexy. Carrément chaud. Et elle me donne envie de lui faire plein de vilaine chose. Putain, il ne faut pas que je fasse de bruit mais c'est la fenêtre, elle me saute dessus quand je passe à l'intérieur. Je me suis cogné la tête.

– Merde, je chuchote.

Je ne sais pas pourquoi je rigole mais je rigole. Hinata remue dans son lit et se retourne. Zut. Je crois que je l'ai réveillée.

– Naruto ?

Elle a une voix trop canon quand elle émerge de sommeil. Je glousse et titube jusque son lit. Elle porte un de mes T-shirt. Elle ne doit pas être si fâchée que ça finalement.

– Salut toi, je murmure en m'affalant près d'elle. Tu m'as manqué !

– Tu as bu ?

– Un ou deux verres, je réponds en caressant sa joue. Bordel, je suis un connard chanceux !

Ouais, je suis un putain de connard chanceux d'avoir une petite amie aussi belle. Je l'entends étouffer un rire avant de me repousser. Mais je ne veux pas qu'elle me repousse. Je veux la serrer contre moi parce qu'elle m'a manqué. Elle m'a fait la gueule pendant deux jours. Deux jours c'est long. J'ai besoin qu'elle panse mon cœur.

– Embrasse-moi.

– Non. Sors de mon lit.

– Si je sors, tu m'embrasses ?

Je fixe ses lèvres comme si elles ressemblaient à un fruit défendu. Hinata est ainsi. Un fruit interdit. Un fruit super sexy et interdit. Et je suis comme un con, comme Adam. Je vais me laisser tenter par ce fruit super sexy et interdit.

– Tu m'écoutes ?

– Non. Embrasse-moi, je dis en lui attrapant la nuque pour qu'elle se rapproche de moi. Je sais que tu m'en veux encore mais embrasse-moi.

J'ai l'air désespéré et ça l'a fait rire. Un son divin. Je souris, bêtement, mais je l'ai fait rire alors je souris.

– T'es con, sors de mon lit.

Elle a chuchoté ça d'une façon si mignonne que je sais qu'elle n'a pas envie que je sorte de son lit. Elle a envie que je reste avec elle. Mais elle essaye de ne pas le vouloir. Purée que c'est complexe une fille ! Je passe un bras autour de sa taille et commence à l'embrasser sur le menton puis je remonte vers son oreille. Elle ricane. Je la rejoins et passe ma main sous mon T-shirt, enfin son T-shirt maintenant mais c'est encore le mien. Je veux lui caresser le ventre, elle a une peau super douce ! Comme... euh... comme sa peau ! Elle retire ma main et je plisse le front. Pourquoi elle n'aime pas ma main ? Quand je lève les yeux, les siens sont brumeux et elle sourit en se mordant la lèvre. Bordel, ma copine est foutrement canon même à peine réveillée.

– Tu m'embrasses ? Je redemande, suppliant comme un drogué.

– Pas question, fais sans !

Je le prends comme un défi. Alors avec un sourire lubrique, je me redresse et passe à califourchon au-dessus d'elle. Elle est surprise et à la mine qui devient méfiante. Mon état d'ébriété me permet quand même de distinguer mes besoins de mes envies. Sauf que quand c'est Hinata, je ne sais jamais si c'est une envie de coucher avec elle ou un besoin. Le dictionnaire est quelque part dans sa chambre mais j'ai d'autre chose à faire pour le moment.

OS : Simple, doux, nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant