Chapitre 1

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Salam Aleykoum.

Je me réveille vers 7:35, on est Lundi et c'est une nouvelle semaine de travaille pour moi. Je n'étudie pas, je dois payer les frais de mon père atteint d'un cancer. Mon frère a l'argent mais je ne veux pas que mon père guéris avec le haram. Enfin bref, je me prépare, je mets un t-shirt blanc avec un jean noir et une paire d'air force one blanche.

-Mama : Alya, oublie pas les médocs à ton père. Ils en reste plus.

-Moi : D'accord j'irais les prendre en sortant du travail.

Elle part sans rien dire, ma mère et moi on a pas une grande relation, fin on est pas très proche. Elle est beaucoup plus proche avec mon frère et moi avec mon père. Je sors de mon bloc, on habite dans un quartier comme dans chaque chronique sa va faire cliché mdrr, mais la nôtre était bien moche, des vieux bâtiments qui vont s'écrouler, les mêmes têtes. C'est ici que j'ai grandis, c'est ici que j'ai vécu mon enfance. En bas de mon bloc il y avait toujours les TDM, c'était leur point de rassemblement. Ils me selem tous en faisant signe de tête, ils savaient qui j'étais.

Bref, je parle trop, je rejoins Ilyès et Chems devant l'arrêt de bus qui nous dépose au C.C.

-Moi : Salem.

-Chems : Salem chérie, t'es de mauvaise humeur ou quoi ?

-Ilyès : Salem, ouais de fou ta quoi ?

-Moi : Rien wesh mdrr.

-Ilyès : La fais pas à nous Alya.

-Moi : Mais w'Allah y'a rien. Parler pas et dépêchez vous la.

Ont monte dans le bus, ils nous dépose à l'entrée du C.C. On travaille à Foot Locker, bon on se touche le smic mais c'est déjà sa, au début c'était bien de travailler avec Ilyès et Chem, mais maintenant c'est plus une bonne idée Ilyès reste jamais sérieux ce qui fait qu'on rigole tout le temps et au bout d'un moment on va se manger la porte lol.

-Chems : Alya t'es sur cava ?

-Moi : Mais oui cava.

-Chems : Ta l'air bizarre, t'es pensif.

-Moi : Non t'inquiète mdrr, je vais bien.

[...]

Il était 16h, je quitte mon lieu de travaille. Ilyès et Chems finissait a 18h le Lundi. Je vais à la pharmacie et prend les médicaments de mon père.

-Pharmacienne : 37,79€ s'il vous plaît madame.

Je regarde mon porte feuille. J'avais que 20€ sur moi, je paye par carte, j'avais rien du tout sur mon compte bancaire. Je devais avoir même pas 40€ et je suis sûrement à découvert.

-Moi : Au revoir.

Je sors du C.C, je prend le bus et rentre chez moi. Avant d'arriver devant mon bloc, je vois mon frère Aymen.

-Moi : Selam.

-Aymen : İşi bitirdin mi ? (Ta fini le taff ?)

-Moi : Evet. (Oui.)

-Aymen : Niye geç geldin ? (Pourquoi t'es venu tard ?)

-Moi : Eczaneye geçtim, kalabalıktı o yüzden. (Je suis passé à la pharmacie, c'était blindé c'est pour sa.)

-Aymen : Paran yetti mi ilaçlar için? Yoksa üstümde 100€ var verim. (Ton argent a suffit pour les médocs ? Sinon j'ai 100€ sur moi je te donne.)

-Moi : Yetti. Sağol. (Sa a suffit. Merci.)

-Aymen : Temiz para merak etme. (C'est de l'argent propre t'inquiète pas.)

-Moi : Force pas.

Un homme vient dire bonjour à mon frère, nos regards se croisent. Il était grand de taille et beau, il avait des yeux tellement beau.. je reprend mes esprits.

-Aymen : Alya, monte.

Je l'écoute et monte chez moi. Je vais prendre mes ablutions pour rattraper mes prières. Ma relation avec Aymen, c'est la guerre, il lui arrive des fois a ce qu'il soit doux mais genre c'est une fois dans l'année mdrr. Enfin bref.

-Mama : ALYA !!

-Moi : Oui ?

Je range mon tapis de prière et enlève le voile.

-Mama : *me crache dessus*. Kelba!

-Moi : J'ai fais quoi Mama ?

-Mama : LA BANQUE ELLE MA APPELÉ ! T'ES À DÉCOUVERT !

-Moi : ..

-Mama : J'en ai marre de toi ! TOUT LE TEMPS DES PROBLÈMES !

-Moi : J-j'ai du payer les médicaments à baba, j'avais plus rien..

-Mama : FALLAIT PRENDRE L'ARGENT DES GARÇONS !

-Moi : Quel argent ? De l'argent haram pour guérir mon père ?! Je préfère être à découvert 50 fois que de prendre cet argent !

-Mama : Alya ! TU VOIX BI..

-Aymen : Il se passe quoi ici ?! Ont vous entend depuis en bas ? C'est pas fini vos histoire ?

-Mama : Elle est à découvert.

-Moi : Je suis pas à découvert !

-Mama : Ferme ta gueule j'vais t'envoyer la claquette dans ta gueule tu va finir en Chine.

-Aymen : Alya ?

-Moi : J'avais plus de thune. J'ai payer avec ce que j'avais.

-Aymen : On sers a quoi ?

-Moi : C'est bon, pas besoin d'agrandir je payerais je ferais quelque chose putain !

-Aymen : Mama sort..

[...]

Voila, un petit début, ce n'est pas parfait, je ne suis pas écrivaine. Cette chronique est fictive, mais l'amour qui porte dedans est réel.

Cette chronique n'a pas vraiment de sens, mais le seul message que je vous en ferais part à la fin de cette chronique pourra peut être en faire réfléchir certaine ou pas.

Mais sachez que الله ne mets personne sur notre chemin par hasard. Encore une fois cette chronique est FICTIVE mais l'amour qui porte est réel. Je ne vous dirais pas pourquoi écrire une fausse chronique portant un amour réel. Mais vous comprendrez que l'amour qu'on apporte à quelqu'un est très dur..

La Rue ne meurt pas.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant