2. nouvelle vie

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Hier soir il ne sais rien passée outre le fait que Monica est restée dormir à la maison parce qu'on est pas encore colocataires, on le voudrait mais on n'a pas encore sauté le pas. J'ai mon propre petit appartement tandis qu'elle habite chez ses parents, et oui encore malgré ses 22 ans. On s'est connues dès notre naissance car on est née à un jour d'intervalle, elle le 8 février et moi le 9. Nos mères sont devenues amies, on s'est donc suivies dans la même crèche et pendant tout notre parcours scolaire. On veux aussi devenir avocate depuis notre plus jeune âge.

De vrai jumelles de sang différents

Nous avons donc parlées de tout sauf de ce mystérieux homme, tout en fixant le plafond jusqu'à 4 heure du matin, pour finalement commencer Titanic et s'endormir 5 minutes après le début du film.

Il était actuellement 8 heure, en me levant je vois Monica.
-Bien matinale dit donc, lui dis-je en lui faisant un câlin
Elle ne me répondis pas mais elle pointa du doigt la boite de céréales trésors et un bol.


Oui on est encore des enfants mais tu as raison n'en mange pas ça en fera plus pour moi .

Elle tourne la tête, me regarde fixement avant de déclarer :
-Pourquoi il y a que les femmes qui sont de confiance ?
-Pourquoi tu dis ça ?
-Regarde simplement nos parents, nos pères sont en silence radio depuis bien avant notre naissance.
-Ils sont juste des lâches !
-Tu te rends comptes on les a jamais vu et c'est vraiment bizarre ma mère n'a aucune photos avec lui.
-Je... je n'avais jamais remarquer, chuchotait-je

Après plusieurs minutes, je finie par lui dire :
-Comment tu en arrivée à là ? Enfin je veux dire comment tu t'en ai rendue compte ?

Elle n'a pas eu le temps de répondre couper par quelqu'un qui frappait à la porte. Rien qu'à nos regard, je vois que l'on attendait personne. Je lui fais signe de ne pas bouger et pars silencieusement dans la cuisine prendre un couteau de cuisine en main.

Je m'approche lentement de la porte, j'angoisse à l'idée de regarder  à travers l'œil de bœuf. Plus mon œil s'approchait du judas, plus mon cœur battait vite.

Ce n'était pas de la peur, s'était de l'adrénaline.

Mon regard se posa sur mon patron, qui était à moins d'un mètre de moi.
Je pris la peine d'entre ouvrir la porte en posant le couteau sur le meuble à ma gauche.
-Bonjour Veronica.
-Bonjour monsieur Gonzalo, pourquoi êtes vous là ?
Son regard me fixait, sans lâcher mes yeux, sans dire un mot.


Alors là j'ai une fierté, il veux jouer on va jouer.  


-Peux-tu me laisser entrer ? S'il te plaît, me supplia-t-il
-Non, vous allez rester sur le paillasson, lui dis-je froidement. Pourquoi êtes vous ici  ? me répétais-je
-Je veux que tu fasses le service de ce soir donc je ne veux pas que tu viennes se midi, tu échanges avec Manuel.
-Je n'aime pas les menteurs, vous le savez très bien n'est ce pas ?
-Oui mais si je te le disais tu ne me croirait pas.
-Essayez toujours.
Il détourna le regard, baissa la tête.


Gagné


Il souris puis en relevant la tête affirme.
-C'était pour vous revoir, vos atouts me manquaient trop.
Sans est trop, je lui claqua la porte au nez avant de la verrouillé. En me retournant que vois mon amie dans la plus grande incompréhension. Puis fini par dire.
-Ton patron il veux te sauter c'est sûr, tu devrait changer de boulot et au plus vite, il me fait peur, s'inquiéta Monica
-Il a toujours été comme ça, très dragueur. 

-Ah aussi j'avais peut être oublié de mentionner que je démissionnais ce soir après mon service de 21 heures!
-ET TU ME L'AVAIT PAS DIT !!!? MAIS C'EST TROOOOP BIEN, dit-elle en me serrant dans ses bras. Pour la peine on sort se soir après ton service avec un peu de chance tu aura quelqu'un à ramener chez toi.  La belle brune aux cheveux longs lisses aux beaux yeux vert menthe reprends du service !
-Bon c'est d'accord mais alors je choisis ta tenue qui mets le plus en valeur tes cheveux ondulés roux et tes yeux de couleurs auburn!

20 heure 10
C'était l'heure de mon dernier service, de là dernière fois où je voyais tout les faux-cul que je considérais comme collègues de travail et les clients plus fidèles que ma vie sentimentale. Je me réjouissais de voir la réaction du gars plus lourd que les hommes au bois de Boulogne, oui je parle bien de mon patron surtout que je ne lui ai toujours pas annoncé la nouvelle.

-Tu vas être en retard, m'informe Momon.
-Je suis sous la douche, lui criais-je. Pourquoi il est qu'elle heure ?
-20 heure 30 et tu est censé partir maintenant ;
Au bout de 2 minutes, je sortis de la douche vêtue d'une robe moulante bordeaux qui m'arrivait un peu au dessus des genoux, avec des petites bretelles.


Je sens le regard de ma meilleure amie qui s'était installée devant Netflix.  
-Tu sais que tu es incroyable ? Je viens te chercher devant le bar à la fin de ton service on ira fêter ça comme il se doit juste après, si tu as du retard préviens moi et surtout amuse toi bien! Mais tu es sûr tu veux pas que je te dépose ?
-Mais non c'est pas 20 minutes à pied qui vont me tuer, à toute.

Une fois arrivé, je m'empressa de commencer mon service, avec un sourire des plus jovial. Cette soirée de travail se passa plutôt bien, aucun débordement, aucune personne n'a fait de malaise et aucunes stripteaseuses n'a été agressées, ce qui est assez rare.
Mon service étant fini, je décide donc de prendre la situation en main et d'aller à l'étage voir mon patron.

C'est pas trop tôt.

-Monsieur Gonzalo, c'est Veronica.
-Entre.
Une fois la porte poussé, un sourire se dessina sur son visage.
-Que me vaut se plaisir Fernandez ?
-Je viens vous annoncer la meilleure décision que je n'ai jamais prise.... Je vais pas passer par quarante chemins.... Vous n'allez plus jamais me revoir car je démissionne! dis-je d'une voix assurée
-Je pense que j'ai très mal compris ce que vous venez de me dire. Vous ne pouvez pas .....
-Non je vous assure, ce soir s'était mon dernier jour en tant que votre employée. Je n'ai donc plus rien avoir avec vous. Sur ce, je dois aller fêter ça, bonne continuation avec toute vos groupies !

Je tournai les talons sans lui laisser la moindre chance que je revienne. Il resta assis me laissant découvrir la joie et le danger de la liberté soudaine. En descendant les escaliers qui relis l'étage du rez-de-chaussée, j'entendis cette voix grave qui m'angoisse et qui m'intriguait tant....

... c'était bien lui

                                                                                                  Le chapitre est enfin terminé

                                                                                                      J'espère qu'il vous a plus

                                                                       On se retrouve prochainement pour un nouveau chapitre

                                                                                                                    Des bisous <3
                                                                                                                                A.

Le contrôle à tout prix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant