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Le roux fût projeté contre le mur et puisqu'il se disait sans doute qu'il n'était pas assez fort, il a rebroussé chemin en s'enfuyant de l'autre côté de la ruelle.

- Ça va, Fred? me dit Tristan inquiet, tout en m'aidant à me relever.

- À part que j'ai failli me faire arracher les bras et que je sais que les êtres surnaturels existent, tout va bien, lâchais-je sarcastique.

- Tu ne peux pas juste m'être reconnaissante à la place de me lancer des pointes, dit-il irrité.

- Tu veux être mon "ami" non? Bin faut que tu m'accepte tel que je suis! le cassais-je.

Il soupira et regarda mes bras.

- Il ne t'a pas loupé, dit-il encore plus inquiet.

- Merci, je me sens rassurée.

- Tu vas t'en sortir c'est sûr.

- Et c'est quoi? Une promesse?

- On va dire, dit-il en souriant.

Je regarde mes bras. Putain! C'est la fin pour moi... Mon parcours s'arrête ici...

- Panique pas, tenta-t-il de me rassurée.

- Trop tard, lâchais-je.

Il prit mon bras ($#%@&!) et le mit autour de ses épaules.

- Tu me dis où tu habites?

- Jamais, dis-je trop hâtivement. Oh, c'est vrai. 1353, répondis-je.

- Eh! C'est juste à côté de chez nous! dit-il excité.

- Tu me suis ou quoi? dis-je en blague.

- ... Non, pourquoi je te suivrais? Elle est bonne! dit-il mal-à-l'aise.

- T'es sur ma liste de suspects, euh?

- Chambault.

- T'es sur ma liste de suspects,
Chambault, dis-je d'une voix d'enquêteur.

- Bon aller, on est arrivé. Tiens mon numb et e-mail au cas que t'ai besoin de quelque chose. Ciao! me dit-il en me donnant un bout de papier et en me donnant un bisou sur le front.

Huh? On se connait depuis à peine 2 jours! Il est crackpoute, lui! J'ouvre avec difficulté la porte de ma maison, me prépare pour aller au lit avec la belle compagnie de Coton. Je m'endors.

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Je me réveille mais Coton est manquant. Apeurée, je sors du lit et vois mes affreuses marques rouges pleine de sang. Je regarde au-dessous de ma couverte et vois du sang partout. Je sors de la maison en courant tout en cherchant Coton. J'allume la lumière de mon cell et me dirige inconsciemment vers la forêt. J'y pénètre et aperçoit Coton avec... Tristan. Plein de loups étaient autour d'eux et se rapprochaient lentement de moi. J'étais effrayé et pus voir le regard mauvais et satisfait de Tristan et même de mon chien. Je me suis retourné le plus vite possible pour fuir cette horreur mais rien à faire. Ils étaient bien trop rapide pour moi. Ils m'ont rattrapé en un clin d'œil et arrachaient chacun de mes membres, un par un. Je voyais tout le sang sortir en un jet immense, impuissante. Je ne pouvais même plus hurler, me débattre ou même supplier que l'on m'aide. J'étais finit et ma dernière image était leur regard de haine et de triomphe.

Je me réveillais en sursaut, couverte de sueur. Je l'appelle ou je ne l'appelle pas? Et puis je n'ai rien à perdre. Je décidai de l'appeler et attendais avec impatience le moment où je pourrais lui parler.

BourgeonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant