Tourne ton regard vers la mer...

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... et vois comme elle pleure, la statue.

Bien souvent, alors que chaque corps, chaque âme s'adonne à cette chose qui causera leur perte, l'un de nous ne peut s'empêcher de se donner à ce qui susciterait autant notre envie de vivre que de mourir. Ce qui nous rend forts un temps, nous détruit l'autre temps parce qu'on l'a tout simplement laissé s'échapper.

Dans biens d'histoires, de mythes et de légendes, l'amour entre deux êtres construit le bonheur pour mieux le ruiner par la suite, pour mieux ronger le cœur de chacun, l'abattre d'un coup de massue ; l'abîmer, encore et encore, et encore : jusqu'à ce qu'il n'ait plus.

Plus rien. Rien d'autre que de l'amertume, goût de vengeance sur la langue, sentiment de vide dans la poitrine.

Et ce qu'il vous semble être des pensées désordonnées, sans but précis – autre que broyer du noir – laissez-moi vous raconter cette histoire.


Son cœur pleure, mais elle, elle ne peut pas, car elle n'a jamais pu et ne pourra jamais. Si seulement quelqu'un pouvait venir l'en délivrer...

Elle aurait tout de suite le cœur moins lourd et ses larmes, tristes lames qui miroitent sur sa peau de marbre, disparaîtront pour se fondre dans la terre, là où elles pourront faire vivre ce qui avait autrefois disparu.

 Elle aurait tout de suite le cœur moins lourd et ses larmes, tristes lames qui miroitent sur sa peau de marbre, disparaîtront pour se fondre dans la terre, là où elles pourront faire vivre ce qui avait autrefois disparu

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« Cette ville est magnifique, j'espère que tu t'y sentiras bien, car après tout, c'est chez toi maintenant.

— J'espère que tu as raison... Nous verrons bien ! »

Aujourd'hui était un nouveau jour, tout neuf dans sa jolie boîte emballée d'où sortait une légère odeur de bonheur, l'avenir paraissait lui susurrer à l'oreille mile et une merveille. C'était certain, sa vie d'auparavant ne lui avait jamais paru aussi fade que maintenant, car se tenait devant lui ce qui serait son futur, en espérant de tout cœur que celui-ci ne lui ferait pas faux bond.

Tout son corps respirait le bonheur à plein nez, un énorme sourire dépeint sur son visage détendu il salua une dernière fois la personne qui lui avait servi de guide – et s'il pouvait ainsi se permettre, ce nouvel ami qu'il s'était fait, juste quelques heures plus tôt. Se dressait de toute sa hauteur devant lui une petite mais confortable maison, son chez-lui, qu'il considérait déjà comme son bien le plus précieux.

Voilà plusieurs jours déjà qu'il s'y était installé, tout à l'intérieur avait été organisé et rangé par ses soins, selon ses goûts et ses envies. Il y avait pris énormément de plaisir, tellement que quelques larmes suintèrent de ses yeux rieurs quand arriva la fin de sa tâche. Un bonheur extrême l'emplissait, redorait son âme peinée, comme le ferait une douce couverture autour d'un corps frigorifié. Pendant plusieurs minutes il n'avait cessé d'admirer, les étoiles pleins le regard, ses quelques grandes pièces, décorées avec amour et volonté de réussir, de repartir sur un bon pied.

Tournée vers la mer, elle pleureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant