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— Donc tu veux me dire que tu as une vaste collection de serviette de toute sorte, une étage entière contenant des produits, même des putain de tampons. Des tiroirs entiers rempli de brosse à dents et de tubes dentifrice. Mais tu penses à kidnapper une fille sans même prendre la peine de lui prendre des vêtements. Fait-elle en revenant les cheveux mouillés et seulement sur elle son haut et une serviette blanche qu'elle avait nouée au tour de sa hanche. Comment je suis sensé m'habiller maintenant ?

— Je savais que j'avais oublié quelque chose. Si tu veux je t'emmènerais faire du shopping dans la ville.

— Très bonne idée. Quand ça ? Je serais partante pour dire maintenant. Fait-elle levant les bras en l'air.

— Quand l'envie te passera de vouloir t'enfuir. Dis-je en faisant référence à son comportement avec luigi plus tôt. En attendant tu te baladeras avec des serviettes à l'intérieur ou alors tu pourrais mettre mes t-shirts.

— Ça te plairais n'est-ce pas ? Et bien je ne vais pas le faire, va pour la serviette. Elle viens prendre place sur le siège en face de moi alors que je m'attelais à nous faire à manger. Elle n'avait rien avalé à ce que m'avait dis bill après que je me sois réveillé dans l'avion.

— Bordel ! J'y crois pas, tu cuisines, t'es charmant je dois l'avouer, t'es riche mais en plus t'es un kidnappeur. En gros l'homme parfait. Que demander de plus. Dit-elle en m'observant. Je manque de m'étouffer à sa dernière phrase alors qu'elle me prenait par surprise. Et ça te fait rire en plus.

— Est-ce que tu as faim ? Demandais-je en ignorant sa phrase précédente. Parce que pendant que tu prenais ta douche je nous ai fait des pizzas maison. Tomate mozzarella. Dis-je en les sortant du four.

— Je te déteste officiellement.

— Allez fait pas ta mijaurée et goutte moi ça. J'attrape une assiette dans un des placards et lui coupe une part avant de la pousser devant elle. Elle s'en saisit et prend une inspiration avant de croquer dans la pizza.

— Bordel, tu m'avais pas prévenu que c'était chaud. Dit-elle en lâchant sa part qui retombe dans l'assiette. Je lève simplement les épaules et mord dans ma part l'engloutissant en deux trois crocs.

Je me tapote les mains avant de me diriger vers le four et de l'éteindre tous simplement. Je reviens vers elle alors qu'elle soufflais sur sa part avant d'en reprendre un bout.
— Tu devrais en reprendre un autre tu ne pèse pratiquement rien.

— C'est le métier qui veut sa.. Dit-elle ne faisant pas d'autre remarque sur mon commentaire. Je ne peux pas me permettre de prendre ne serais ce qu'un gramme, mais peu importe je m'en fiche. Allons-y. Écoute Élio pour l'instant tu ne m'a rien fait ce que j'apprécie énormément et j'ai l'impression qu'on pourrait bien s'entendre. Je pourrais et je dis bien pourrais faire abstraction de cet accident qu'il y a eu entre nous dans ce parking. Et je n'aurais aucun mal à convaincre ma soeur de faire pareil.
Mais il faut que je donne de mes nouvelles dire qu'au moins je vais bien. Je dirais que je suis partie en vacances !

— Tu sais que je ne peux pas te laisser faire ça..

— Je peux les prévenir que je ne suis pas en danger. Comme ça ils arrêteront de s'en faire pour moi. Et par la même occasion il ne t'arrivera rien.

— Je vais y réfléchir mais pour l'instant non. Dis-je catégorique.
Elle repousse son assiette et se redresse sur son siège, je voyais de la déception sur son visage alors qu'elle se levait simplement. Elle s'apprêtait à dire quelque chose avant de se renfermer puis se dirige tout simplement vers l'extérieur, elle sort dans la cour arrière, marchant pieds nus sur l'épaisse pelouse verte. Je m'arrête simplement contre l'embrasure de la vitre et croise mes bras en l'observant s'avancer tous simplement avant qu'elle ne s'arrête en plein milieu avant de crier me prenant par surprise. Je ne savais pas qu'elle avait toute cette puissance au fond de sa gorge. Elle commence ensuite à jurer en levant les mains sur son visage. Elle inhale profondément l'air frais, une fois cette calmer eh bien je venais d'assister à la première phase et je peux vous dire que je m'attendais pas à ça, j'avais pensé qu'elle détruirait la plupart des choses dans la maison, mais crier était aussi un bon moyen d'exprimer son impuissance et sa frustration.

𝐄́𝐋𝐈𝐎 𝐀𝐑𝐂𝐇𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant