Le chemin

330 47 5
                                    

Persephone m'emena dans les profondeur de la terre, s'y je n'étais pas encore. Il y eut deux chemins.

L'un libre de passage avec de la lumière bleu et l'autre condamné par une grille qui faisait la hauteur du plafond.

Persephone sortit un cléf et ouvrit la grille. Elle s'éffaça et me laissa passer. Je m'avança et m'arrêta directement.

Devant moi, se tenait un ravin. Je pencha la tête et regarda dans le fond du ravin. J'entendis un bruit d'eau.

-C'est le Léthé, déclara Persephone.

-C'est quoi le Léthée ? Demandai-je en regardant l'eau qui se bousculait.

-Le fleuve de l'oublie. Il traverse le Tartare et les Champs Élisée ( X)Merci de ne pas faire la blague: Champs Élisée pa pala pa...)

-Le fleuve de l'oublie ?

-Oui, acquieça Persephone, toute personne tombant dans cette eau ne se souviendra de rien jusqu'à ce qu'il sorte des Enfers... Mais rares ceux qui y arrivent.

Je déglutis.

-Suis moi, continua Persephone.

Elle partit à droite. Je la suivis, pas loin, je distingua un pont. Très étroit et qui paraissait bancale.

Persephone s'avança d'un pas sûre sur le pont, je jeta un oeil en bas et m'achemina de l'autre côté.

Après ce chemin périeux, nous nous enfonçâmes une fois encore dans les boyau de la terre.

Mais pas pour longtemps, la lumière commença à apparaître.

-Bienvenue dans la résidence de Hadès, m'accueilla Persephone.

Nous sortîmes de la grotte sinistre pour arriver dans un champs, avec des fleurs, et de l'herbe.

Un champs paradisiaque. Devant, un château noir dominait le paysage.

On avança vers le château. Il était très imposant, mais juste une porte à peine plus grande que trois mètre permettait d'y pénétrer.

Persephone l'ouvrit et nous rentrâmes. L'intérrieure était spacieux. C'est tout ce que je pouvais dire.

Le sol était en marbre, le plafond avait des fresques, sur les Enfers, je suppose.

En face, se tenait un trône et une table. Un homme y était assit. Sur les côtés, il y avait des escaliers qui menait au premier étage.

Sûrement à des chambres. L'homme se redressa de son livre, puis se leva.

Je vis son visage. Les cheveux noirs ébourrifés, une barbe de trois jours, une toge noir et les yeux noirs.

Bref, ce gars était en noir complet à par sa peau qui était blanche pâle, comme celle d'un cadavre.

L'homme s'approcha de moi, pendant que Persephone disparut dans les escaliers; Il fallait qu'elle parte !

-Bonjour Eris, me dit l'homme d'une voix rauque et imposante.

Je déglutis en silence et je répondis poliment:

-Bonjour monsieur.

-Je suis le roi des Enfers, Hadès, bienvenue dans mon royaume.

La guerre des Enfers 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant