Enfin de retour à la maison !
Je me précipitai directement au box de Prince.
L'été va paraître moins ennuyeux avec lui à mes côtés. Et aussi ce drôle de garçon que j'ai rencontré tout à l'heure.
Je m'attaquai au pansage de Prince. Un petit coup de jet au niveau de ses pattes et sur son encolure, et il était tout frais. Je le reconduisis à son box.
Comment un animal peut-être aussi docile?
Le cheval n'est pas seulement un animal mais un compagnon lors d'un spectacle en duo.
Je m'apprêtai à sortir du box lorsqu'il me poussa dans le ballot de paille !
Oh mon dieu, mon jean !
Je me dépêchai de sortir de la grange et me ruai dans la maison.
Mon père trouva la bonne idée de me faire une réflexion
- Papa : Bah alors Charlie ? On fait connaissance avec la paille ?
- Moi : Remballe tes blagues à deux balles papa
- Papa : Pan PanDésespérant...
Je me dirigeai vers la salle de bain afin d'enlever toute cette saleté de mon corps.
Propre, et vêtue de mon pyjama douillet, je descendis lorsque j'entendis mon père m'appelait pour dîner. La nuit était déjà tombée. Les étoiles brillaient hautes dans le ciel.
À table mon père me parlait de son nouveau travail. En tant que journaliste reporter, son travail sur le terrain commence dès demain.
Après avoir fait la vaisselle et ranger la cuisine, je montai dans ma chambre. Je me posai sur le bord de ma fenêtre et commença à bouquiner. Absorbée par ma lecture et par le destin tragique de Roméo et Juliette, je ne vis pas l'heure passait. Je fus dérangée par la sonnerie de mon téléphone, qui annonçait la réception d'un message. Je me levai pour voir et 1h34 du matin était afficher à l'écran.
Je laissai alors mon livre et plongeai dans les couvertures moelleuses de mon lit. Mes paupières vibraient et je tombais dans les bras de Morphée.Le lendemain matin
Le voile de la nuit se leva et les doux rayons du soleil caressèrent ma peau me réveillant petit à petit.
Aujourd'hui, j'avais décidé de retourner parler à Jeremiah. J'irai avec Prince.
Je me levai en douceur et me dirigeai vers la cuisine. Mon père, concentré sur son ordinateur, ne remarqua pas ma présence jusqu'à ce que je me raclai la gorge pour attirer son attention.- Papa : Oh salut chérie! Bien dormi?
- Moi : Au top merciJe me dirigeai vers le frigo et me préparai des tartines de beurre-confiture de framboises.
Après avoir bien manger, je montai me préparer. Douchée et habillée, je me dirigeai vers le box de Prince pour le préparer à son tour. Je lui donna sa ration de granulés et pendant ce temps je m'occupai de lui. Il était tellement beau ce cheval ! Je le sella puis lui mît un filet que j'avais trouvé hier dans la grange ainsi que graissé. Allez en selle !Perchée sur son dos, j'étais pensive. J'essayai de me rappeler du chemin que j'avais emprunté hier. Moi et le sens de l'orientation ça fait dix. Tout à coup, j'aperçois devant moi une pancarte indiquant l'entrée du village Amish. (voir média)
Heureuse d'avoir trouver, je descendis du dos de Prince et le prit par les rênes.
Soudain, un cri proche me perça les tympans.
- Voix : Ouvrez-moi, je vous en supplie! Papa, maman...
Du désespoir, de la peine et de la tristesse régnaient dans cette voix. Je
m'approchai pour voir d'où cela venait. Et je fus sous le choque quand je vis de qui provenait les cris. Le beau garçon du magasin (voir chapitre 6) se tenait devant une porte, le front collé à celle-ci.
Prince hennit. Le garçon se retourna et me foudroya d'un regard haineux. Des larmes coulaient, creusant des ruisseaux sur ses joues et formant un torrent dans ses yeux océans. Certes, ce n'était pas le même regard enjoliveur qu'hier.
Un peu perturbée, je me dirigeai vers la maison de Jeremiah.
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À la rencontre du bonheur
RomanceAlors que je vivais une petite vie paisible à Manhattan, du jour au lendemain ma vie bascula. Mon nom est Charlie Johnson. Depuis la mort de ma mère mon père fait très peu attention à moi. Il se préoccupe plus de son travail. D'ailleurs il vient...