- Sébastien s'il te plait. Dis moi son état!
Je crois qu'il parle à son beau-frère au sujet de sa sœur. Je suis à l'entrée du salon pour ne pas le déranger.
- Mais je croyais que son état était stable et qu'elle allait se réveiller ! Pourquoi les médecins ne nous ont pas dit la vérité ? Pourquoi ils nous ont pas dit qu'il y avait un faible taux qu'elle ne puisse pas se réveiller?
Je pouvais ressentir la colère de Ryan. Elle est totalement justifiée et légitime. Voilà pourquoi je ne veux pas devenir médecin. Un oubli d'une possibilité, même infime, et c'est la colère de la famille des patients qui prend le dessus. Étant tête en l'air, laisser échapper des détails j'en ai fais, peut être pas beaucoup mais j'en fais comme toute personnes normale. Mais quand ça joue sur la santé de quelqu'un, je peux comprendre son état.
- Soit franc s'il te plait, est ce qu'elle as une fine chance qu'elle se réveille après que les médecin l'ai intuber ?
Je me sens de plus en plus mal et presque pas à ma place. J'enlevais ma serviette de mes cheveux. J'entendais son téléphone tomber et pleurer par la suite. La deuxième fois en un jour que je l'entends pleurer. Je laissais la serviette tomber au sol pour aller le rejoindre. Il c'était effondré sur le sol, dos aux assises du canapé, larme chaude coulant sur ses joues, la tristesse, la peur, l'incompréhension sont visibles sur son doux visage. Je l'enlace le plus fort que je pouvais. Il peine à respirer. Je pouvais sentir ses larmes chaudes couler sur mon épaule.
- Il... il faut que j'y aille. Je ne peux pas rester là.
- Je comprends, va les rejoindre. Je resterai ici à t'attendre.
Je l'aidais à prendre ses affaires pour qu'il puisse partir au plus vite. Sur le palier de la porte, il se retourna et me déposa un léger baiser sur mes lèvres en laissant un petit "je t'aime" avant de partir prendre la route. Il ne m'a jamais dit qu'il m'aimait. Il me disais toujours que je lui plaisais mais jamais qu'il m'aimait. Je restais étonné par ce que je vient d'entendre. Un sourire se dessinait sur mon visage pendant que je fermais la porte. Je revenais vite à la réalité. Je me posais sur le canapé, avec un plaid poser délicatement sur le dossier et allumait la télé. Plusieurs minutes plus tard, la sonnette retentit dans l'appartement. Je récupérais la livraison pour remercier le livreur pour son déplacement. J'ai laissé les sushis dans le frigo. Je n'avais pas vraiment faim. La situation m'avait coupé l'appétit. Je m'étais poser dans le canapé avec le plaid, mis un petit film, et m'endormis devant la télé.
Le lendemain je me réveille, la télé éteinte, plus un seul bruit dans l'appartement.
- Ryan? Tu es rentré ?
Mais aucune réponse ne se faisait entendre. Un silence de mort. Je regardais dans toutes les pièces ainsi que dans les chambres, mais personne. Il n'est pas rentrée. Et je suppose qu'il est resté éveillé à l'hôpital. Je me dirigeais vers la cuisine pour me servir une tasse de café noir légèrement sucrée. Je restais bloqué dans mes pensées en tournant la cuillère pour dissoudre le sucre. Je regardais mon téléphone, zéro message, zéro appel. Mais quel est cette manie de ne pas me tenir au courant s'il va bien ou pas. Je n'ose même pas lui envoyer de messages de peur de le déranger.
VOUS LISEZ
Plaisir Interdit ~ Tome 1
Любовные романыArina Anderson, grande littéraire dans l'âme, issue d'une famille de grands médecins, rejeté par cette dernière, trouva du réconfort dans la filière des grand lecteurs. Grande rêveuse et grande romantique, elle tomba sous le charme d'un de ses profe...