Plaisir Interdit ~ Tome 1

14. Plaisirs et Sacrifices

Les semaines passèrent et se ressemblaient. Nous sommes partis avec Ryan en Italie, le temps d'une semaine, pour nous déconnecter de Paris, et des gens qu'on pourrait croiser et nous reconnaître. Je ne voulais pas mettre en péril mon diplôme. Simple mesure de prévention. Cela faisais une semaine que nous étions rentrés et dans moins de quatre jours, je vais connaître le résultat de trois années de faculté de littérature, de plusieurs nuits blanches à écrire le mémoire et de trois jours remplis de stress et d'angoisse. J'étais assise dans le salon avec mon ordinateur portable en train d'écrire la suite de mon prochain récit. J'avais envie de parler de ma situation familiale.

-  As-tu déjà pensé à envoyer ton histoire à une maison d'édition ? M'avait demandé Ryan en sortant de son bureau.

-  Oh, non pas vraiment, pourquoi?

-  Parce que, de mon avis personnel, c'est excellent.

Il était venu s'asseoir à côté de moi avec le gros tas de feuilles et ses deux pinces.

-  L'intrigue est bonne. Les conséquences qui vont très bien avec les causes, font référence à la vie réelle. L'histoire d'amour compliqué de deux personnes totalement différentes. On ressent les univers de chacun, les différentes ambiances. J'aime beaucoup et je pense que cela peut plaire à pas mal de lecteurs.

Il a vraiment aimé ou il a dit juste parce que je suis sa petite amie. Il me rassurait que je devrais quand même essayer d'envoyer mon récit à différentes maisons d'éditions pour me faire une idée et avoir des avis différents. Il m'avait dit qu'il avait corrigé deux ou trois petites idées pour le suivie de l'histoire et à modifier quelques tournure de phrases. J'ai plus qu'a tout corrigé et de son côté, Ryan allait me trouver des maisons d'éditions qui sortent ce genre de récit comme le mien. Il passait différents coup de fil pour prendre des coordonnés et demander quelques informations. Il est tellement investi. Il avait déjà quelques contacts dont un ami d'enfance, auquel il a réussi à le convaincre de faire lire mon récit à sa direction. Les amis d'enfance, ça aide. Je le vois bien avec Maya sur mon moral quand je suis au plus bas.

-  J'ai envoyé ton récit par mail à mon ami. J'espère que tu n'y vois pas d'inconvénients. Pour les autres, il faut les envoyer en papier simple dans une grosse enveloppe. J'ai les adresses mais il faut imprimer ton récit en plusieurs exemplaires. Autant mettre toutes tes chances de ton côté.

-  Tu n'es pas obligé de faire ça pour moi tu sais. Ça ce trouve ça ne va intéresser personne et j'écrirais juste pour moi et mon bien être.

-  Si ça m'as plus, ça plaira aux autres. Insistait-il.

Il tentait de me rassurer, mais fidèle stressée que je suis, je ne pouvais pas m'empêcher de tenir mes positions en disant que ce n'était pas exceptionnel non plus ce que j'écris. Je n'ai pas la plume de Victor Hugo ou de Rimbaud. Mais qui ne tente rien n'as rien me répète souvent Ryan. Mais j'étais bien sans rien. J'écrivais pour moi, dans mon coin, à créer mes petit personnages, en leur imaginant une histoire souvent triste au début et joyeuse à la fin. Mais c'est ce que j'aime écrire. Et à force, je pense que ça peut lasser les lecteurs. On a passer le restant de la journée à faire un peu de ménage et à se reposer dans la chambre devant la télévision.

Je n'ai pas dormi de la nuit. Tellement que je ne trouvais pas le sommeil et que je tournais dans le lit à côté de Ryan, je me suis poser dans le lit de la deuxième chambre, celle où j'ai passé ma première nuit ici. Je voyais les heures passer. J'ai eu des périodes de sommeil ne dépassant pas les deux heures complètes. C'est très compliqué à chaque résultat d'examen. J'étais déjà apprêter, donc je suis allée dans la cuisine, à regarder la cafetière sans pouvoir avoir l'envie de boire ne serait-ce que la moitié d'une tasse avec du lait et du sucre. Je ne pouvais rien avaler. Tout me dégoûtait. Je suis retourné dans la chambre pour enlacer Ryan et commencé à le réveiller. Je lui murmurait à l'oreille que je stressais à l'idée que ce soit le jour des résultats. Il c'était retourné pour me faire face. Son bras gauche c'était enroulé dans mon dos pour que je me rapproche de lui. Je me retrouve collé à lui, tête contre son torse.