Chapitre 109- Dévotion

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Caroline

J'ignore depuis combien de temps, je l'observe assis là, se rongeant les sangs comme le ferait un père veillant au chevet de son enfant malade.

Les mains toujours posées délicatement sur mon ventre, j'étends mon sourire. Oui, il sera absolument parfait et personne ne sera en mesure de me faire changer d'avis.

Dans la pièce d'à côté, Rebekah, elle, fait les cent pas et je sais pourquoi. Avec son frère dans le secteur elle a dû se résoudre à s'éloigner de Chris et au fond je suis obligée de compatir.

Un rictus ourlant mes lèvres, je me décide à quitter le QG.

— Je peux savoir où tu comptes aller comme ça ? m'interroge Kol en se positionnant devant moi.

— Je peux savoir où tu comptes aller comme ça ? m'interroge Kol en se positionnant devant moi

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— Faire deux ou trois courses ! j'avoue comme si tout était absolument normal.

— Faire deux ou trois courses ! j'avoue comme si tout était absolument normal

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— À cette heure-ci ? il s'interroge.

— Eh bien, La Nouvelle-Orléans est une ville nocturne ! Autant en profiter !

Alors que je cherche à le contourner, lui n'est visiblement pas de mon avis.

— Ne me prends pas pour un imbécile, Caroline !

— Kol, s'il te plaît..., je quémande.

— Très bien ! souffle-t-il. Alors où est-ce que nous allons ?

J'émets un rire puis admets :

— Non, toi... tu ne vas nulle part !

— C'est toi qui vois, mais si je ne viens pas, toi tu ne sortiras pas non plus ! D'ailleurs, je me demande si Nik est au courant de ta petite virée, si on lui posait la question.

Intérieurement, je fulmine.

— Très bien puisque tu insistes tant, tu vas venir avec moi, mais que ce soit bien clair, je raille pointant mon index dans sa direction, tu fais absolument tout ce que je te dis.

Entre rêves et réalité  ( EN COURS DE CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant