Chapitre 5 - Carlisle Cullen

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/!\ Présence de scènes explicites /!\

Je me réveille entourée d'une chaleur inhabituelle. Mon corps nu se frotte contre les draps soyeux et se heurte à la présence d'un autre corps tout aussi nu dans le lit. J'ouvre les yeux, affrontant timidement la lumière du jour. Felix se trouve là, les bras autour de mes épaules.

- Bonjour, dit-il d'une voix rauque.

- Bonjour, je réponds.

La nuit de la vielle me revient en mémoire et je rougis violemment au souvenir des caresses échangées. Cet homme sait y faire avec les femmes. Il me serre contre lui et hume mon cou puis y dépose quelques baisers.

- Tu as faim ? Me demande-t-il.

Mon estomac lui répond. J'ai tellement dépensé de calories dans cette partie de sexe intense que je me sens affamée. Il se lève, dévoilant ses attributs à mes yeux ensommeillés et je vois ses petites fesses se cacher sous un caleçon. Il se dirige dans le salon par la porte et j'entends le bruit des ustensiles de cuisine s'activer.

Je me redresse dans les draps et m'étire puis je m'engouffre dans la salle de bain pour me refaire une petite fraîcheur. Je me passe de l'eau sur le visage, rince ma bouche et redonne à mes cheveux un semblant de forme à l'aide de mes doigts.

Lorsque je sors, je trouve mon sac à main sur une commode. J'en sors un déodorant et m'asperge les aisselles. Je veux éviter de sentir le phoque en présence de cette divinité-là.

J'attrape mes vêtements de la veille qui traînent au sol et glisse la petite robe sur mon corps nu avant de ranger ma culotte et les restes de mon collant dans mon sac à main. Impossible de remettre la main sur mon soutien-gorge pour l'instant mais je ne m'en formalise pas.

Je rejoins Felix dans la cuisine et prend place sur l'un des tabourets qui borde le bar de façon à pouvoir le regarder s'activer derrière les fourneaux. Il m'observe du coin de l'œil en souriant. Il sourit tout le temps, c'est agréable.

Je suis subjuguée par sa beauté au réveil. Malgré ses airs enfantins parfois, il dégage quelque chose d'extrêmement viril en parfaite harmonie avec une délicatesse qui a le don de m'enivrer.

- Ça sent bon, je dis.

- Des pancakes, ça te va ?

- C'est parfait.

Je tourne la tête vers la télé qui tourne en fond sonore. Puis, alors qu'un visage connu apparaître à l'écran, je m'avance jusque celle-ci. Je n'y crois pas ! Je retourne chercher mon sac à main et extirpe mon téléphone de celui-ci avant de pianoter rapidement dessus.

Jihyo va halluciner. Jeongin, le pauvre garçon que j'ai pourchassé de mes avances au collège, qui donne une interview devant un hôpital. Et il n'a pas changé depuis toute ce temps. Quoique... il semble plus mûr et l'appareil dentaire semble être loin derrière lui. Je glousse et le prend en photo pour appuyer mes dires auprès de ma meilleure amie.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande Felix, curieux de mon hilarité.

- Je le connais ! Je réponds en désignant l'homme à la télé. J'étais au collège avec lui.

Il se penche vers la télévision pour mieux l'apercevoir. Docteur Yang Jeongin. Mince alors, mon Edward était en fait un Carlisle ? Ah, l'idée n'est pas déplaisante, à présent. Je souffle et me rassoit sur mon siège.

- J'étais folle de lui quand j'avais quatorze ans, je confie à Felix.

- Wow, ça date.

8 Mélancolies 《 STRAY KIDS 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant