D.ENCEINTE.

3.9K 168 7
                                    

Je suis réveillé par les gémissements de douleur de Edelia, elle se replie sur elle-même et agrippe le plaid fortement

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je suis réveillé par les gémissements de douleur de Edelia, elle se replie sur elle-même et agrippe le plaid fortement. Elle est pâle et paraît souffrante, je me redresse et écarte ses cheveux de ses joues.

— Tu peux m'aider à aller à la baignoire ? Sonde-t-elle presque en me suppliant

Je me relève et la prends comme une princesse. Elle dépose sa tête sur mon torse mais pose sa main sur son bassin, je la mets dans la baignoire délicatement.

— Merci..

— Je suis dans ta chambre si tu en as besoin.

— Appelle Flor s'il te plaît.

J'acquiesce et sors de la salle de bain, je remets les couvertures correctement avant d'aller appeler Flor mais une chose m'interpelle.

Sang, bassin, douleur.

Je souffle puis me dirige dans la salle de bain, je rentre sans toquer et cela n'a pas l'air de la déranger. Elle me fixe sans se plaindre de mon intrusion mais elle n'est pas vraiment dans son état alors c'est un peu normal. Je vais dans l'armoire et prends tout ce dont elle a besoin.

— Tu aurais pu me prévenir au moins.

Elle met sa tête sur le bord de la baignoire et me regarde avec indifférence.

— Prévenir quoi ?

— Que tu avais tes menstruations.

— Pourquoi je te dirai ça ?

Car je suis censé être celui qui s'occupe de toi et de toutes soucis et de toute façon, tu m'appartiens.

— Flor est occupée

— Et toi tu l'es pas ?

Je la regarde me montrer son plus beau sourire mesquin, je souris aussi et me rapproche lentement d'elle. Je saisis un tabouret et m'assois près d'elle.

— Je le suis mais parfois je me permets d'être distrait.

— Un narcos ne peut jamais être distrait.

— Tu vas me dicter comment me comporter ?

— J'aurais bien aimé.

Je ricane, je prends son visage en coupe et lui souffle :

Querida, je t'apprendrai que mon prénom est plus délicieux dans ta bouche quand tu gémis que quand tu m'appelles.

Ses joues s'empourprent, elle me fixe longuement tandis que j'admire ses petites lèvres rosées entrouvertes. L'air est quasi inexistant, je n'entends que sa respiration qui s'est accélérée. Ses cheveux noirs sont en cascade sur ses épaules et ses tâches de rousseurs que j'ai envie de compter sont plus voyantes à la lumière du jour. Cette femme ne me laisse pas indifférent, autant de beauté est une chose mais autant d'envie pour elle c'est une autre.

| MIENNE | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant