thérapie de couple (hp fanfic )

39. Retour à Poudlard

Les parents de Théodore finirent par ramener leur garçon chez eux, moroses, et après avoir sermoner les adolescents une dernière fois, Kingsley et la directrice McGonagall rentrèrent chacun sur leur lieux de travail. Ron, Hermione et Draco retourneraient à Poudlard à la fin du week-end, leur laissant encore une journée et demie pour se remettre de toute cette histoire. 

C'est ainsi que le soir même, ils se retrouvèrent dans la chambre de Ron :

- Je moment est venu, dit Draco. J'avoue que je n'y croyais pas le moins du monde au début de nos recherches. 

- Tu vas voir, le contre sort fonctionne parfaitement, le rassura Harry en le regardant avec amour. 

Depuis qu'ils s'étaient retrouvés la veille, le gryffondor ne cessait de lui jeter des regards tendres et des sourires heureux, ses caresses étaient encore plus douces qu'avant et chacun de ses mots sonnaient plus profonds. Retrouver ses souvenirs avait rendu le brun totalement amouraché, un vrai poufsoufle fou d'amour, et le serpentard devait avouer qu'il avait hâte de comprendre pourquoi son amant était ainsi. Toutes ses réponses étaient là, à porté de main et lorsque Granger lui aurait jeté le contre-sort, tout redeviendrait normal. 

- Prêts ? Demanda Hermione en levant sa baguette. 

- Tu crois que j'ai peur Granger ? Vas-y je n'attends que ça. 

Draco s'assit en tailleur sur le lit du rouquin, son genoux touchant celui du brun. La tête haute, les mains sur les jambes, il était prêt. Lorsque le sort se dirigea vers lui, il cligna à peine les yeux et ne se recula même pas. Mais le choc fut plus dure : il se laissa tomber contre le lit et regarda le plafond, les mains sur la tête. 

Oh putain de merde. 

Il s'était comporté comme un salopard avec son gryffondor. 

Son gryffondor. 

C'était dingue, tout était là, dans son esprit, aussi clairs que le reste de sa vie, comme si ça avait toujours était là. Exactement comme l'avais décrit Théodore. Ses souvenirs avaient toujours été là, ils étaient juste invisibles, cachés, hors de sa portée. Mais maintenant ils étaient là, et tout était clair. 

Harry n'était pas son amant, il était son petit-ami. Depuis tout ce temps. C'était aussi simple que ça.

- Je crois qu'on va vous laisser, dit Ron en se levant. Faites pas trop de bêtises sur mon lit hein. 

Perdu dans ses pensées, Draco entendit à peine le rouquin et sa petite-amie sortir et fermer la porte, ne le laissant plus qu'avec Harry. Ce dernier se laissa tomber à son tour contre le lit, sa tête, contre son épaule. 

- Moi aussi ça m'a fait bizarre au début, et en même temps tout m'a paru tellement évident. tellement normal. 

Draco hocha mollement la tête, fixant le plafond sans vraiment le voir. Le corps d'Harry était chaud contre ses côtes et sa douce odeur faisait battre son coeur, comme lors de la nuit qu'ils avaient passé à regarder les étoiles dans le parc de Poudlard. Cette nuit là, il se rappelait avoir souhaiter de toute son âme que le soleil ne se lève jamais...Oh oui, maintenant il s'en souvenait. 

- On a réussi, dit-il simplement. 

- Oui, on a réussi. 

Ils avaient survécu à la guerre, ils avaient partagés parmi les pires moments de leur vie, mais ils avaient traversé tout ça.

Tendrement, Draco glissa sa main à la recherche de celle d'Harry pour mêler leur doigts ensemble, comme ça aurait toujours du être. Par Merlin qu'il était sentimental ! Mais il comprenait parfaitement les regards amoureux du gryffondor, car il devait sûrement avoir les mêmes. Qu'est-ce qu'il l'aimait, mais qu'est ce qu'il s'en voulait d'avoir étés séparés de force par Snape. Heureusement tout était fini, ils étaient de nouveau ensemble, et il ne comptait pas le quitter de sitôt.