LIYUE. { Xing-Yun } - [TERMINÉ]

Méli-Mélo

Chongyun était rentré chez lui dès qu'il vit le message du jeune Feiyun. Il avait attendu que la journée ne s'écoule pour aller chercher Guoba à l'école puis attendit encore une fois pour le rendez-vous qu'il avait fixé avec Xingqiu. Il était impatient, il ne s'attendait pas du tout à ce que ce que le jeune homme accepte aussi vite quelque chose qu'il n'avait pas l'habitude de faire alors lorsqu'il lui avait répondu avec affirmation son cœur ne s'était pas arrêté de tambouriner dans sa poitrine en imaginant la suite. Même à ce moment-là, alors qu'il était assit sur son fameux fauteuil en cuir, son cœur ne voulait s'arrêter de tremblait d'anticipation. Pour Chongyun, cela équivalait à un rendez-vous, un rencard, mais pour Xingqiu ce n'était sûrement qu'une sortie entre amis mais ça lui allait, il était déjà suffisamment reconnaissant qu'il ait accepté.

Chongyun avait fait à manger pour Guoba mais n'avait pas mangé avec le garçon, il n'en avait en fait pas la force. Il tremblait tellement de peur et réfléchissait si intensément qu'il craignait que Guoba ne le prenne pour un fou. Bien sûr, il avait prévenu le jeune garçon de sa sortie avec Xingqiu et que par conséquent il ne pourrait venir avec eux en lui expliquant alors que c'était une sortie dédiées aux adultes. Guoba n'avait pas beaucoup réagit et n'hochait qu'occasionnellement la tête pour faire signe qu'il suivait ce que l'étudiant lui disait sans vraiment chercher à comprendre. On dirait que Yun aimait vraiment cet homme avait-il pensé alors qu'il finissait son assiette.

L'heure tournait et les aiguilles montrèrent bientôt vingt heures quarante. A cinquante, il devait attendre Xingqiu devant le funérarium afin d'aller déposer Guoba chez la personne qu'avait conseillé le jeune homme. Alors, lorsque le moment se présenta, Chongyun et Guoba sortirent tous les deux de l'appartement modeste du jeune homme puis prirent la route, le pas pressé, et arrivèrent devant le funérarium à vingt heures cinquante.

C'était bientôt la nuit, et lorsqu'ils arrivèrent, les deux jeunes gens, Chongyun et Guoba, s'assirent sur un banc en pierre juste devant l'entrée du funérarium.

C'était étrange tout de même, pensait Chongyun, pourquoi l'avoir emmener dans un funérarium ? Ce n'était pas vraiment l'endroit idéal pour un enfant et même si Chongyun adorait tout ce qui se rapprochait des esprits, il n'était pas très fan de tout ce qui touchait de près ou de loin à la mort, à la finalité de l'existence. Il évitait même de trop y penser parce qu'il avait peur d'attirer par inadvertance sa plus grande hantise. Plus on pense à repousser ce qui nous effraie, plus il y a de chance de l'attirer. C'était comme un aimant. Le positif attirait le positif, le négatif attirait le négatif et la mort attirait la fin.

Chongyun finit par regardé autour de lui afin de prêter attention à son entourage. S'il n'y pensait pas, il ne le faisait pas. Alors il regarda à droite puis à gauche pour voir s'il y avait un semblant de corps ressemblant à celui de Xingqiu mais rien. Il profita alors de son léger retard pour mieux observer l'environnement.

Le funérarium WangSheng.
Chongyun n'avait pas beaucoup entendu parler de cet entreprise (et tant mieux ?) mais à l'époque où il prenait le chemin seul pour se rendre à l'école, il ne pouvait s'empêcher d'y jeter un coup d'œil même s'il n'y avait rien d'intéressant à contempler. Parfois, il y restait quelques secondes, d'autres fois une minute mais il y avait des fois où il n'avait même pas le temps de s'arrêter pour regarder. Il en avait toujours était inconsciemment attiré même s'il affirmait détester l'idée d'une finition à l'humanité.

C'était un bâtiment tout ce qui avait de plus normal et basique à la fois discret et voyant étant donné que tout le monde le voyait et que personne ne voulait y rester. Il n'y avait pas grand chose à dire dessus parce que Chongyun ne trouvait pas de mots pour le décrire. Peut-être l'intérieur était-il plus parlant ? Seulement, le jeune homme savait pertinemment qu'il n'y rentrerai jamais.