Chapitre 1 : Derek

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La station de métro la plus proche de chez moi est à seulement 5 minutes de marche. Sauf que voilà, je suis un lève tard et mes réveils sont parfaitement inutile pour me sortir de mon sommeil. 

Heureusement, ma voisine n'est nulle autre que ma soeur. Quand elle s'en va pour aller au boulot, elle frappe à ma porte et vérifie que je suis réveillé. 

-"Derek ! Tu rigoles ou quoi ? C'est ton premier jour et tu vas déjà arrivé en retard."

-"Je sais Cléo  ... Je suis entrain de me changer et j'irai chercher le métro en courant."

Une porte nous sépare mais je sais qu'elle est entrain de rouler des yeux. 

J'enfile ma veste et je prend mon sac que j'ai eu la bonne idée de préparer la veille pour une fois. Je l'ouvre quand même pour vérifier que j'ai bien pris mon ordinateur et mon portable avant de passer la porte au pas de course. 

Heureusement que je suis un grand sportif et que je ne suis pas vite essoufflé. Je ne sais pas comment je ferai pour me rendre partout sans cela. Je suis toujours en retard. 

Ce matin, j'ai beaucoup de chance, il n'y a pas trop de monde dans la station de métro et j'attrape le premier métro en direction du centre ville pour mon premier jour en tant qu'employé dans un journal assez connu dans les environs. 

Prendre le métro c'est presque un automatisme chez moi même si je dois être la seule personne qui aime prendre le métro même si c'est par automatisme. Je ne suis pas fan de l'odeur d'urine et de transpiration dans certaines rames de métro. Je ne suis pas fan d'être beaucoup trop de personne au mètre carré mais je trouve rassurant le bruit des annonces et des roues sur les rails. 

Prendre le métro, c'est voir des gens et avoir l'occasion de discuter avec les gens qui en ont le temps. C'est aussi mettre ses écouteurs et se mettre dans sa bulle après une journée difficile. 

Je dois retenir un rire en pensant à tous ces films romantiques à la con où un jeune homme et une jeune femme se regardent pour la première fois dans le métro et ne se revoit que des mois voir des années plus tard. Ca n'arrive jamais ce genre de chose. Les gens qu'on croisent dans le métro sont sans nom et finissent sans visage dans les heures qui suivent. Dans la semaine, on les a complètement oublié. 

Finalement, la voix qui annonce les stations annoncent ma sortie dans le centre ville et il est temps pour moi de passer à autre chose.

A peine sorti de la station de métro et j'aurais déjà oublié toutes ces pensées sur le métro. 

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