Angels like you [Bajifuyu] [UA]

22-Réveille-toi

Pdv Chifuyu :

Moi : Eh ? Il est où encore lui ?

Je me frotte les yeux en espérant les habituer à l'obscurité, puis jette un nouveau coup d'œil autour de moi.

Je fronce légèrement les sourcils en constatant qu'effectivement, Keisuke n'est pas à côté de moi dans le lit, ni dans le container tout court. Seuls les deux Haitani sont présents, dormant sur les canapés.

Je m'étire et enfile un sweat et un jogging avant de sortir en faisant le moins de bruit possible pour ne pas réveiller les deux autres.

Je frissonne légèrement au contact de la fraîche température présente en dehors du container et commence à marcher vers le bord des docks, à quelques mètres, où une silhouette est assise face au reflet de la lune sur l'eau.

En me rapprochant je remarque des longs cheveux bruns secoués par le vent, des écouteurs reliés à un téléphone et des mains reconnaissables entre milles jouant avec une bague.

Arrivé à quelques pas de lui il se retourne avec un air étonné.

Baji : Chifuyu ?

Je m'assois à côté de lui, les jambes pendant à quelques mètres de l'eau.

Moi : Qu'est-ce que tu fais ici ?

Il soupire en se pinçant l'arête du nez.

Baji : J'arrivais pas à dormir. Et toi pourquoi t'es là ?

Moi : J'me réveille souvent la nuit à cette heure-ci, mais là ça m'a fait bizarre de pas te voir à côté.

J'me suis habitué si vite à sa présence ?

Baji : Tu devrais retourner dormir, t'es d'une humeur massacrante quand t'es fatigué.

Je rigole et croise son regard.

Moi : J'aurais tout mon temps pour dormir après.

Il me souris avec un air attendrit et replace une mèche derrière son oreille avant de lever les yeux sur la lune pleine, seule source de lumière nous éclairant.

Baji : T'aime bien être ici ? 'Fin j'veux dire, pas à San Diego, mais hem, vivre comme ça.

Y'a vraiment que quand il est fatigué qu'il pose des questions comme ça. Je souris et me tourne à mon tour vers la lune, comme si c'était à elle que je parlait.

Moi : C'est pas mal de bordel, et j'ai débarqué là-dedans en parfait inconnu, j'ai l'impression que c'est une espèce de dimension parallèle ou quelque chose comme ça.

Je marque une pause et reprends en souriant de plus belle.

Moi : Mais je me dis que depuis que je vis comme ça, je suis plus heureux. Et puis, je m'y suis vite habitué, j'aime ce quotidien d'un foutoir pas possible, je m'y sens plus à ma place.

Et puis...j'aime surtout être à ses côtés.

Baji : Chifuyu... je t'avais dit de pas t'attacher nan ?

Moi : Ouais.

J'ai à peine le temps de me tourner vers lui qu'une sensation douce s'empare de mes lèvres et que deux grandes mains entourent mon visage.

Je réponds à son baiser, qui est le plus doux de tout les précédents, en souriant légèrement et fermant les yeux.

Je crois...qu'il est devenu un peu trop important.

Pdv Baji :

Peut-être...que j'ai changé d'avis ?