{1} Première partie

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Chuya Nakahara et Osamu Dazai était des adolescents en première général totalement normaux. Enfin "normal" n'était pas vraiment correct pour définir ce qu'ils étaient et leur relation, "étrange" ou encore "incongru" aurait été plus adapté car bien qu' inséparables ils passaient le plus clair de leur temps à se chamailler pour des futilités au grand désarroi de leurs professeurs qui n'en pouvaient plus de les reprendre sur leurs comportements depuis leur arrivée dans ce lycée. Même le proviseur avait abandonné c'est dire le cas désespéré qu'ils représentaient.

En ce lundi matin des plus banal les premières choses que l'on entendit résonner dans les couloirs fut pour ne pas changer une "dispute" de Osamu et Chuya.

«ARRÊTE DE FAIRE EXPRÈS DE ME MARCHER SUR LES PIEDS LE MAQUEREAU SUICIDAIRE MOMIFIÉ !»

Le concerné mis sa main sur son cœur en écarquillant les yeux comme outré par les accusation de son compagnon.

«MAIS C'EST TOI QUI METS TES PIEDS DEVANT LES MIENS LE NAIN !»
Il rajouta plus bas, sur le ton de la confidence.
«Tu sais que si tu voulais me faire du rentre dedans tu devrais être dans l'autre sens.»

Chuya pouffa et lui rétorqua :
«Je n'ai pas besoin de tes conseils trouvé dans un livre pour enfants pour que tu sois à quatre pattes devant moi.

-Que sous-entend tu par là, la limace ? Que je suis un mec facile ?

-Rien, laisse tomber t'es trop con pour comprendre le maquereau !

-Nan, je veux une explication !?» Dit-il sur un ton qui se voulais autoritaire. Mais le respect que Chuya lui accordait été aussi inexistant que les cheveux sur le crâne de leur professeur d'histoire.

«Je t'ai dit de laisser tomber en plus on vas être en retard si tu bouges pas d'ici !»
À ces mots la sonnerie annonçant le début de la première heure de la journée résonna dans les hauts parleurs.

«Je bougerais pas d'ici tant que tu ne te sera pas expliquer Chuchuu. Et au diable le cour de français»

Chuya soupira et réfléchit quelques minutes à une solution puis finalement l'attrapa tout simplement par l'oreille avant de le trainer jusqu'à la salle de cours.
Ou il toqua avant d'entrer dans la pièce en traînant toujours son camarade derrière lui.

«Désolé du retard madame truc much.» Lança-t-il à la volée avant de lâcher l'autre abrutis et de s'assoir à sa place. Provoquant les rire de nombreux élèves.

La professeur soupira avant d'ordonner à Osamu d'aller à ça place et de refermer la porte derrière lui.

Après ça la journée se déroula plutôt normalement. Finissant comme à leur habitude par une petite visite chez le principal avec qui ils burent un chocolat chaud avant de rentrer chez eux.

Le lendemain Chuya arriva seul au lycée jusque là rien de surprenant car son camarade avait tendance à sauter les premières heures de cours lorsqu'il décidait de bon matin d'aller faire trempette dans la rivière.

Dans ce cas de figure il arrivait vers 10h maximum mais à 13h30 lorsque la pause méridienne se termina il n'était toujours pas là, Chuya commencait vraiment à s'inquiéter qu'il n'ai vraiment réussi à ce noyer cette fois. Parce que bien qu'il ne l'avourait jamais à personne, il était tombé éperdument amoureux de ce débile de maquereau suicidaire. Alors l'imaginer mort au fond d'une rivière ne l'enchantait pas plus que ça.

En plein cours d'anglais (qu'il ne suivait plus depuis un moment) il se leva et sorti de la pièce en claquant la porte sous le regard interloqué de ses camarades et de sa professeur. Il se dirigea vers le bureau du proviseur d'où il ouvrit la porte à la volée, faisant au passage sursauté l'homme installer à son bureau.

«Bon-Bonjour Chuya, que puis-je pour toi ?

-Tu sais où est l'autre ?

-Pourquoi ?

-Il n'ai pas la depuis se matin alors crache le morceau. Il est où ?

-Je pensais que tu étais au courant vu que vous êtes très proche tous les deux.

-Accouche il est où cet enfoiré ? Parce que je te jure que si son excuse pour son absence est pourave je vais lui explosé sa tête de poisson pas frais !

-En fais il est parti dans une autre ville ce matin et il ne reviendra certainement pas car......» Il n'entendit pas la suite tant tout se mélangea brusquement dans sa tête. Il parti en courant. Sans se retourner aux cries des surveillants qui lui disait de revenir.

Il couru jusqu'à chez lui. Attend ! C'était impossible ! Dazai ne serait jamais parti sans lui non ? Hein ? C'était une blague ? En tout cas c'était pas drôle. Mais le proviseur ne lui aurait jamais menti là dessus. Il ouvrit difficilement la porte de son appartement tant ses mains tremblais d'émotions et quand il réussit enfin à entrer il alla dans sa chambre et s'effondra dans son lit en sanglotant.

En quelques minutes son petit monde heureux venait de se briser tout comme son cœur. Il était perdu dans cette situation inattendu. Dazai l'avais abandonné...? Le proviseur n'avait vraiment aucune raison de mentir à ce sujet... Est-ce sa faute ? Qu'avez t-il fait pour mériter ça ? Pourquoi son ami ne lui avec t-il pas envoyé un message pour le prévenir de son départ ? Même un pigeon voyageur aurait été mieux que cette annonce brutal. Mais comment ça avait pu tourner au vinaigre si vite ?
Alors que hier encore tout allait bien. Cette pensée brouilla ses yeux de larmes. Lui qui ne supportait pas la vulnérabilité qu'elles procurent, était là, sur son lit à pleurer à s'en arraché les cordes vocales et se brûler les yeux. Que c'était ironique. Cette vérité dure et implacable qui lui nouait les entrailles. Il c'était fait abandonné du jour au lendemain comme un jouet brisé par un enfant capricieux.

Il voulait tout casser, tout envoyé balader. Plus rien ne lui importait. Et les cours me dirait vous ? Il y aller juste pour passer du temps avec lui. Et ses parents ? Il est émancipé et vit seul depuis ses 14 ans. Ses parents qui étaient plutôt riche lui avait laissé largement assez d'argent pour qu'il n'ai pas à se soucier de ça jusqu'à ses 20 ans minimum. Alors si il arrêté d'aller en cours personne ne lui dirais rien. De toute façon même si quelqu'un avait eu quelques choses à redire il ne l'aurais pas écouter têtu comme il est.

C'est ainsi qu'il se retrouva à 22h dans le bar d'un de ses amis à se souler au vin. En se demandant pourquoi se putain de Osamu l'avais laissé seul....
Et à l'insulter en sachant pertinemment que ça n'atténurais pas la douleur. Mais qu'il pouvait-il ? Il n'était qu'un humain après tout... Et un humain ça souffrait.

À suivre....

Soukoku [OS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant