Chapitre 1

276 21 4
                                    

"Et le match s'achève sur une victoire"

Ses yeux brillaient devant le match, le visage illuminé, c'était à instant là qu'il avait décidé que lui aussi, il serait sur ce terrain et jouerai. Les cris de sa mère s'était de nouveau fait entendre, cette fois elle avait claqué la porte. A l'époque, concentré sur son match, il n'avait pas compris ce qu'il se passait mais c'était peut être la dernière fois qu'il avait vu sa mère. Elle s'était approché de lui l'avait pris dans ses bras

-mon petit Andres

-mama ? où tu vas ?

-je vais juste chercher du lait...

Elle lui avait fait un petit bisou puis était sorti de la maison. Au debut, André avait attendu qu'elle revienne mais elle n'était pas revenu. Son père et lui l'avait cherché pendant des mois. Finalement, Diego avait appris qu'Andréa sa femme, s'était enfui avec un homme plus riche vivre la vie dont elle a toujours rêver... Il était anéanti et n'osait pas l'avouer à son fils. 

-papa, dit l'enfant en s'approchant de lui, tu as trouvé maman ?

-elle..., il avait longtemps réfléchi entre la douleur et la déception qu'il allait infligé à son fils, elle est parti au ciel

-au ciel ? je pensais qu'elle était parti chercher du lait

-Andres..., il souleva le petit qu'il mit sur ses cuisses, tu te rappelle où se trouve grand mère Maria

-oui tu as dit qu'elle est parti voir Dieu

-c'est ça et bien maman aussi y est allé

-mais quand on va on ne revient plus

-non on ne revient plus, en allant chercher du lait ta mère est retourné chez Dieu

-mais moi je veux qu'elle revienne

-elle ne pourra pas revenir mais tu dois être fort parce qu'a partir d'aujourd'hui il n'y a plus que toi et moi.

Pour Diego, mieux valait qu'il la croit morte que l'ayant abandonné. L'enfant avait du vivre avec dans ce mensonge. Plus il grandissait plus il passait du temps sur le terrain avec ces amis. Mettre quelques paniers n'étaient pas un hobbies, il était doué c'était indéniable. Son père le laissait jouer tant qu'il ramenait de bonnes notes. André courut et entra dans le salon

-papa ! papa!

-oui Andres

-il y a une compétition de basket je peux participer

-affiche, dit un client André fit sortir le flyers de son sac et le lui tendit

-mais l'âge des joueurs est de minimum 15 ans Andres, Diego ton fils a 13 ans et il veut participé à une compétition qui n'est pas de son âge

-il pense que parce qu'il est grand il peut tout se permettre c'est non Andres en plus tes dernières notes ne sont pas fameuse

-oncle Jo dit à papa de me laisser participer, le vieux monsieur baissa son journal

-et je gagne combien à te défendre

-on donne 10 000$ à l'équipe gagnante on pourra partager, les hommes se redressèrent

-10 000$ tu dis !

-je paris que c'est une compétition de blanc friqué ça, dit un autre client

-ça doit être des banlieusards de la ville en face, les je ne mélange pas avec les locaux

-ça ne leur ferai pas de mal qu'on leur montre comment on joue au vrai basket et puis notre petit Andres est le meilleur joueur du quartier

-je vois que tout le babershop est de ton côté mais tu as oublié un détails Andres, repris son père, tu es trop jeune

-pas si on leur dit que j'ai 15ans

-hum..

-allez papa

-Diego

-d'accord d'accord, mais je paris que l'inscription est payante

-sauf si je joue dans une équipe, celle du lycée participe, peut être que si tu parle avec l'entraineur

-non mais regardez-moi ce petit escroc

-ne te plaint pas, repris oncle Jo, tu étais exactement pareil à son age

-je vais aller parler à l'entraineur, tu devais t'inscrire dans deux ans on va anticiper

-tu es le meilleur papa du monde, dit André en sortant du babershop

-tu sais qu'il compte devenir basketteur

-oui je sais, j'essaie de l'en dissuader

-je crois pas qu'il compte hériter de ton babershop Diego ton fils il a de l'ambition et du talent, on devrait le soutenir

-oui, si on le soutien, qu'il devient basketteur pro on pourra nourrir tout le quartier

-je ne sais pas, parfois il me fait penser à Andréa il est presque prêt à tout quand il veut quelques choses

-alors il serait mieux que tu veuille bien sur lui pour ne pas qu'il se comporte comme elle...

-je sais

Le lendemain, André et son père se rendirent à l'école pour voir l'entraineur.

-j'aimerais bien mais votre fils est trop jeune

-jeune mais très doué

-je sais mais c'est contre le règlement

-laisser le faire quelques paniers et vous verrez

-je l'ai déjà vu jouer monsieur Karma, c'est vrai qu'il est doué mais je vous ai déjà dit que je ne pourrai le prendre que dans 2 ans

-il est plus doué que la moitié de votre équipe !

-...

-vous savez que ce serait un atout énorme qu'il joue ce tournoi avec vous

-je sais mais ce sont les règles, je risque mon job si quelqu'un apprend que j'ai laissé joué un gamin de 13 peu importe s'il est doué ou pas, je sais que c'est dur mais il faudra lui dire qu'il ne pourra pas jouer

-Andres

-oui papa, fit-il en courant vers lui

-on rentre

-pourquoi ?

-j'ai dit qu'on rentrait

-mais pour le tournoi

-on y va

-il a pas accepté c'est ça

-on rentre

-tu aurais du le convaincre papa

-Andres on en parlera à la maison

-chui sur que t'as même pas essayé, finalement maman avait raison t'es qu'une poule mouillé, la gifle ne s'était pas fait attendre

-je suis ton père ne me parle pas comme ça ! Tu n'as aucune idée de tout ce que je sacrifie pour toi petit ingrat

-..., André s'était tu et avait avancé vers la sortie sans un dernier mot

Durant le trajet retour, ils n'échangèrent aucun mot, aussi têtu l'un que l'autre personne ne ferai le premier pas pour s'excuser. Diego était retourné dans le Babershop quand à Andres il s'était enfermé dans la maison. Après avoir cogité un long moment, il commença à fouiller dans la maison. Après avoir trouvé les pourboires que son père gardait, il sortit de la maison. "S'il ne compte pas m'aider, je le ferai moi même"

UN AMOUR DE CHRETIEN : AndréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant