SACCADÉE.

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Carlos et Flor m'ont suppliés pour que j'aille en boîte avec eux

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Carlos et Flor m'ont suppliés pour que j'aille en boîte avec eux. Je ne voulais pas y aller mais je crois que je dois parler avec Carlos sur notre relation qui se dégrade de plus en plus. J'ai aussi appris à connaître Mélissa ,sans l'utiliser pour mes escapades, elle est si mignonne et simple et c'est pareille pour Kayeles. Cette petite ne me lâche plus, elle est toujours dans mes bras et elle adore voler mes lunettes.

— Comment vas-tu te vêtir ?

— Je l'imagine bien avec une robe noir, répond Marina excitée.

— Non je préfère la rouge.

Marina se précipite dans ma garde robe, qui est d'ailleurs mélangé avec celui de Rodrigo, pour saisir une robe rouge qui montrera mes épaules et légèrement ma poitrine. Elle aussi courte mais ce que j'adore, c'est la matière, ça ressemble à du satin et ça brille.

— Mais on va voir mes cuisses.

J'avais peur qu'elles voient les morsures que j'avais, elles me poseraient certainement des centaines de questions.

— Et alors ?! Tu as des cuisses magnifiques, tu dois en profiter, m'encourage Mélissa.

— Merci ! Quand je lui dis qu'elle a un corps de rêve, elle râle.

— Oui, mais je n'ai pas envie de me faire remarquer…

— Tu ne te feras pas remarquer. Maintenant sors du lit et viens t'asseoir ici.

Je donne Kayeles à Mélissa, qui la dépose dans son berceau, puis m'assieds devant la coiffeuse. Elles s'agitent, elles courent dans tous les sens pour me faire une coiffure parfaite et un maquillage naturel mais magnifique. Le ciel est devenu un art, un dégradé d'orange et l'humeur joviale des filles me rend aussi bavarde et contente. Mes lèvres sont bercées dans un gloss pailleté et mes joues ont un peu de blush rose. Mélissa m'aide à me lever, comme si j'allais bientôt me marier et que je ne devrais pas me salir, et me ramène devant ma robe. Elles me conseillent et me félicitent puis elles partent me laissant avec mes pensées. Je veux tellement rester mais me refaire une nouvelle vie sans avoir bien réparé les liens.

— Pour Carlos et ses efforts.

J'essaie de me convaincre que le temps va passer vite et que tout va bien se passer. Je chausse les talons que Flor m'a donnés puis m'admire au miroir. J'aime, simple et efficace. Je descends et retrouve tout le monde qui sont tous sur le trente-et-un.

— Edelia, tu vas avec Carlos ?

Mélissa on a compris que tu voulais qu'on se réconcilie mais là, tu forces.

— Oui, je vais y aller.

Carlos sourit, je dis au revoir à Mélissa et Marina et nous partons. Je monte avec Carlos et le silence pesant me met un peu mal à l'aise. Sa voiture a des LEDs mauves, je touche un peu cette lumière et entends le ricanement de Carlos. Il est aussi beau, une chemise blanche un peu ouverte et un pantalon droit noir. Le voir comme ça me fait plaisir.

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