LOVE SIDE T1/T2

𝟏𝟕. 𝐅𝐢𝐫𝐬𝐭

Bonne lecture 🌙

N&M

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𝐌𝐎𝐍𝐎𝐒

Elle pleurait encore. Je sais que c'est dure mais la voir pleurer comme ça me met en rogne.

"Je suis le seul qui peut lui faire du mal"

- Arrête de pleurer maintenant. Elle est partie on peut plus rien faire. dis-je en sentant ses pleurs se calmé légèrement, très légèrement.

- J'ai essayée. J'ai su enlever cette maldito tumor (putain de tumeur) mais son coeur a lâché. Je suis qu'une incapaz (incapable), avec aucun talent. Je suis nulle. dit-elle en s'énervant sur elle même.

Oh putain qu'elle a tord.

- Toi une incapable ? Une nulle ? Tu t'entends parler crapaud ? m'énervai-je. Il y a des centaines de patients qu'ils veulent que toi et toi seule les soigne. L'erreur est humaine, même les plus fort en font. Même les docteur qui sont la pour sauver nos sápia zoí (vie de merde). continuais-je alors qu'elle demeurait silencieuse.

- T'aura beau dire ce que tu veux. Je suis nulle et ça depuis toujours. Personne ne peux le changer. Pas même toi Mònos Roy. dit elle en dégageant mon bras de son épaule.

Elle se releva et sortit de cette pièce me laissant seule. Sa présence me faisait sentir un peu mieux de mes souvenirs cauchemardesque lointain.

Si seulement j'avais le courage d'expliquer à quelqu'un ce que j'avais réellement vu ce jour là.

Si seulement.

𝐍𝐀𝐈𝐋𝐄𝐀

Ce bastardo de mierda pense qu'il peut changé ce qu'il veut quand il veut. Tous ce qu'il dit est faux. Ce n'était pas une erreur, ni un accident simple. J'ai tuée une petite fille qui me faisait confiance.

J'ai son sang encore présent sur les mains.

Ce sang séché que j'essaie de retirer le plus possible avec le maximum de savon. Le produit a beau moussé et moussé sur mon épiderme, à ma vue il y a encore cette grosse tâche de sang.

Des larmes me remontaient aux yeux alors que je sentais une présence plus que familière a côté de moi. Adossé au mur comme a son habitude, me dévisageant pour voir la moindre émotion de mon visage. Ce visage qu'il essaye de déchiffrer depuis presque 6 ans.

Je coupa le robinet et essuya mes mains sur mon blouson blanc, tout en l'ignorant. Je suis pas d'humeur à passé un interrogatoire de morale avec Docteur Dave Smith.

Je sortais des toilettes réservé au personnel et il me suivait toujours, comme un garde du corps. Je soupirai et levais les yeux au ciel.

Qu'est ce qu'il me veut ?!

Je m'arrêtai brusquement et me retourna vers lui en lui laissant un regard froid. Même moi je sens mon regard qui met froid dans le dos, ce regard qui ne me ressemble pas. Ce regard que je tiens sûrement de mon père ? Qui sait ? Je n'ai plus aucun souvenir de lui.

Son regard perçait le mien. Je leva légèrement le sourcil tout en le dévisageant.

- Crache le morceau. Qu'est ce que tu veux ? demandai-je sèchement en mettant mes mains dans mes poches.