🕊️ Les oiseaux se cachent pour mourir 🕊️

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Petit blabla avant de vous laissez lire ce One Shot :)

⚠️ Contexte de l'histoire : Première guerre mondiale (1914-1918)⚠️
⚠️ Histoire contenant des scènes pouvant choquer les plus sensibles (même si j'essaie de rester soft, il y a des choses qui sont nécessaires à décrire pour l'histoire)⚠️
⚠️ Mention de blessures importantes et autres détails de ce genre⚠️
⚠️ Il est important de ne pas associé la fiction au réel : ce que j'écris ne va pas être 100% fidèle aux événements de 14-18, cela reste une fiction :)
Je n'ai pas pour but de vous faire un cours sur cette période tragique, je m'inspire seulement de ce qu'il s'est passé (ex :  la censure de la violence du conflit par la presse, les marraines de guerre, les gueules cassés, le stresse post-traumatique...).⚠️
⚠️ Pareil pour les personnages : je ne prends que les noms des idoles qui apparaîtront, le caractère qu'ils ont dans cette histoire n'est en rien celui de la réalité.⚠️
⚠️ Merci de rester respectueux dans les commentaires, je ne veux pas d'insultes ou autre forme de haine ici.⚠️

Minsung, pas de side ship.
Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe, ce sera corriger dès que possible.

Sur ce, bon lecture, et j'espère ne pas vous traumatiser :')
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Si ce n'était le champ de bataille, on ne voyait pas grand-chose en dehors des immenses tranchés, faites de terres, pour les protéger. Si ce n'était la pestilence des corps salis par l'effort et les combats, on ne sentait plus rien. Si ce n'était le bruit des pas s'enfonçant dans la boue, foulant les cadavres de quelques compagnons perdus au combat, ou la déflagration des obus, les seuls sons humains que l'on entendait étaient les horribles cris des soldats agonisants et la voix monotone des vivants. Les seules choses qu'effleuraient les doigts des guerriers étaient leurs armes et la terre.

Dans les refuges sous la terre, les seules activités étaient de marcher d'un point à un autre, surveiller l'ennemi et les dangers pouvant survenir à n'importe quel moment, manger quand la ration de nourriture arrivait, ou encore écouter les ordres du commandant. On ne parlait pas, ou plutôt, on ne bavardait pas. Aucunes discussions ne fusaient entre les soldats, ces derniers préférant rester sur leurs gardes, en cas d'attaque. Un angoissant silence pesait depuis le début de cette guerre et depuis les premiers morts. Les seules fois où des voix s'élevaient, il s'agissait généralement d'ordre ou d'annonce. Cela n'avait rien d'énergique et de joyeux, et ça ne donnait absolument pas envie de continuer de vivre dans un tel tableau.

Loin de la réalité de la guerre, du champ des morts, on ne se doutait de rien. Les gens festoyaient, criaient haut et fort que le pays et l'armée étaient forts et terrassaient l'ennemi sans problème. Dans les journaux, des mensonges étaient écrit. D'après les paroles des nouvelles recrues, on disait que les soldats allaient bien, qu'ils battaient leurs adversaires facilement, que la guerre était un moyen de gagner en reconnaissance. On disait que les hommes étaient saufs et ne craignaient pas la mort. Les mères envoyaient leurs fils à la guerre, leur disant « Tu gagneras la gloire, tu seras reconnu comme un héros, et tu auras une belle vie », et généralement, le pauvre garçon envoyé est frappé par la cruelle réalité.

Ici, on ne festoyait pas. On ne riait pas. Les jours avaient transformé les soldats en de vulgaires coquilles vides, en chair à canon, des poupées prêtes à mourir, non pas pour leur pays, mais pour se libérer de cet ignoble tableau dans lequel ils étaient enfermés. On n'aidait pas les guerriers à aller mieux. On les laissait dépérir, seuls, sur le lieu des combats ou dans les souterrains soi-disant protecteurs.

Les oiseaux se cachent pour mourir {MinSung}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant