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Je te regardais, sempai.

Tout le temps.

Je te fixais, sans pouvoir détacher mes yeux de toi, de ton corps, de chaque partie de toi.

J'ignore si tu le remarquais, que je t'observais à chaque fois que j'en avais l'occasion. Je l'ignore. Mais je me demande si toi tu le fais. Si toi, tu me regardes, te délecte silencieusement de mon corps.

Moi si.

Moi, je ne m'en lasserai jamais, sempai.

J'ai inscris ton nom sur ma peau, j'ai regardais le sang couler de chaque ouverture causé par les lettres de ton nom sur mon corps. J'ai gémis et pleurer de la douce douleur libératrice.

Il y a quelques jours, je t'ai vu, sempai. Toi, celui que j'aime plus que tout au monde embrassé ton meilleur ami.

J'ai ri.

J'ai ris jusqu'à me déchirer la gorge.

J'ai ri puis j'ai pleuré.

J'ai pleuré jusqu'à ne plus avoir de larmes à verser.

J'ai pleuré puis crié.

J'ai crié jusqu'à ce que plus un son ne veuilles sortir de ma bouche.

Ce manège à encore continuer. Continuer, continuer et continuer, sans s'arrêter.

Je ne voyais plus clair.

Tout était trop sombre.

Je ne voyais plus rien.

Plus rien à part le noir, le vide.

Le vide complet.

Sorry for being so selfish - RanmasaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant