PDV ÉNORA
Nous arrivons devant un grand immeuble, de la taille d'un hôtel luxueux... Ou encore plus grand. Je suis fascinée par le bâtiment, alors que Lorenzo, qui s'est réveillé il y a quelques minutes, m'ouvre la portière avec galanterie.
Moi : m-merci.
Il sourit, et me prend la main, m'aidant à descendre du véhicule. Je stresse beaucoup, là. Un peu trop même.
Lorenzo : ne sois pas stressée, je suis là.
Moi : tu es riche, moi non. Je ne sais pas si je m'habituerai un jour à ça.
Lorenzo : les filles ne sont pas habituellement des croqueuses de diamants?
Moi : la grande majorité, oui. Mais pas toutes quand même! Comment peux-tu penser ça de moi?
Lorenzo : ce n'étais pas de toi dont je parlais. Je me disais juste que tu pouvais essayer de faire comme elles pour rapidement t'habituer.
Moi : jamais! Je déteste les filles comme ça et de plus, je déteste dépenser pour rien. Plutôt mourir.
"Test réussi."
"Un test?"
"Oui. La plupart des filles que j'ai déjà amenées ici étaient plus intéressées par mon argent que par moi. Et par ma beauté aussi. Sans oublier ma popularité."
"La modestie, c'est sûr que dans ce domaine, tu es un champion."
"Je ne fais que dire ce que les autres pensent de moi."
"Mais attends... Ça veut dire que tu as déjà essayé d'avoir des petites copines?"
"Non."
"Hmm..."
"Je me suis fait la promesse à l'âge de trois ans de toujours resté fidèle à mon âme sœur. Même si je ne la rencontrais pas."
"Alors... Pourquoi ramener des filles ici?"
"Elles n'étaient pas seules, puisque leurs petits amis étaient là. Mais elles essayaient toujours d'entretenir une relation avec moi. Ça n'a jamais marché. Elles n'étaient qu'intéressées par tout ce que j'ai cité."
Nous entrons dans l'immeuble, et je ne vois presque personne. Sauf quelques uns qui nettoient l'endroit. C'est normal, puisqu'ils viennent tous de rentrer.
Lorenzo : et dire que demain je dois reprendre le travail.
Moi : quel est ton poste dans l'entreprise?
Lorenzo : je suis le futur PDG de toutes les entreprises.
Harris : je suis fière de mon fils. J'ai toujours su compter sur lui depuis son plus bas âge. Travailleur et honnête.
Je souris en l'entendant couvrir son fils d'éloges.
Moi : il fait votre fierté, n'est-ce pas?
Harris : oui.
Il ébouriffe les cheveux de Lorenzo, alors que celui-ci se plaint. Mais au fond, je sais qu'il est heureux. Je le ressens. Et je suis heureuse pour lui.
Je l'envie un peu aussi. Le voir entouré de ses vrais parents...
Il est tellement chanceux.
Je ne suis pas jalouse, hein. Pourquoi l'être de toute façon? Ça me fait plaisir de le voir comme ça. Sincèrement.
Ces rêves...
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Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende.
ParanormalQuand on a des parents qui nous traitent comme des moins que rien, on peut facilement dire qu'on n'a pas la vie rose et on a tendance à vouloir se donner la mort, ou s'échapper, quitte à vivre dans la rue, avec ces dangers à l'extérieur. Et pourtant...