Ligne quatre arrêt Châtelet

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Elle monte.
Je me cache derrière mon journal et l'observe discrètement. Elle a la peau pâle, un visage rigide et des cheveux tirés en arrière. Le contraste entre ce noir profond et sa peau rend cette être d'une froideur inhumaine. Elle tient son corps d'une telle façon qu'il semble qu'elle puisse partir au moindre dérangement. Elle me regarde comme si elle allait se ruer sur moi à la minute où je me lèverai.
Elle bouge.
Se cache et réapparaît.
Silencieuse, le rouge piquant de son rouge à lèvres me donne un étrange frisson le long de ma colonne. Elle dissimule son corps, vêtue d'une robe noire à plume, sûrement pas des plus discrètes. Elle veut se montrer, qu'on l'admire.

Le voyeur des métros Où les histoires vivent. Découvrez maintenant