Dangerous zone

Chapitre 1: Les Rodeurs

20 janvier 2055 7h30 :

Je m'appelle Chloé, j'ai 17ans, je vis seule avec ma mère dans un petit appartement au centre de Paris, je vais au lycée Victor Hugo. Je suis le genre de fille drôle qui aime se faire remarquer pendant les cours. En parlant de cours je vais devoir y aller avant d'être en retard.

- J'y vais maman, bisous.

- Bonne journée ma chérie fait attention. Au fait c'est toujours bon pour le restaurant ce soir.

- Bien sûr ! Je ne manquerais une soirée avec toi pour rien au monde.

- Génial ! Alors à ce soir !

Je me mets donc en route pour le lycée, je rejoins comme d'habitude Léa à l'arrêt de bus. C'est ma meilleure amie, je sais pas si je survivrais sans elle, elle a le don pour me sauver des emmerdes dans lesquels j'ai l'habitude de me retrouver. Arrivé au lycée Léa et moi rejoignons nos amis puis nous nous dirigeons vers notre salle de classe pour commencer la journée.

Alors que le prof de philo racontait encore la vie d'un de ses philosophes préféré une alarme s'enclenche.

- Il y a un test incendie aujourd'hui monsieur ? demande un garçon au fond de la classe.

- Pas à ce que je sache. Répondit le professeur avec une lueur d'inquiétude dans les yeux.

Mais maintenant que j'y pense, cette alarme n'a rien avoir avec les alarmes habituelles des tests.

- Regarder !!! crie Léa en étant appuyée sur une des fenêtres de la classe.

Nous nous approchons tous des fenêtres et ce que je vois me pétrifie. En bas, se trouvent des personnes mais elles ont une démarche totalement bancale, comme si elles étaient toutes bourrées, et il me semble apercevoir quelque chose autour de leurs bouches et sur leurs vêtements, et ce quelque chose ressemble fortement à...du sang. Je remarque aussi que la grille qui entoure le collège est complètement détruite. Mais qu'est-ce qu'il se passe bon sang.

- On dirait des zombies, lança d'un coup Mathéo un de mes amis.

- Ne raconte pas n'importe quoi Mathéo, lui lançais-je sèchement.

- Il y a peut-être un carnaval ? proposa Léa.

- Ne soit pas ridi-.

Alors que j'allais lui répondre je remarque quelque chose derrière ses personnes. DU SANG !!!! J'avais donc raison pour le liquide sur leurs bouches et leurs habits Mais qui sont ces personnes à la fin !

- Monsieur qu'est-ce qu'on fait ? demandais-je.

- Attendez-moi ici, je ne sais pas ce que font ces gens ici mais ce n'est pas un spectacle, ils n'ont rien à faire dans l'enceinte de cet établissement.

Le prof sorti de la salle et je me dirigea vers ma place, je mis laissa tomber et mis ma tête entre mes bras. Quelle journée pourrie, déjà que les cours sont longs et ennuyeux mais il faut en plus que des inconnus se ramène au lycée et mette le bazar.

Tout à coup une des filles restées aux fenêtres cria me faisant me relever d'un coup. Elle recula et se heurta à une des tables, elle tomba par terre toujours avec un regard horrifié, tout le monde se dirigea vers elle pour lui demander la cause de son cri et de son état. Moi je me dirigeai vers la fenêtre ou elle était posté quelques secondes plus tôt, je regardai à travers et mon sang ne fit qu'un tour. Il y avait en bas une personne, elle était allongée par terre baignant dans une flaque de sang. Je plissai les yeux malgré la peur qui prenait le contrôle de mon corps. Je reconnu M. Horsha notre professeur de philo. Mon cœur rata un battement de plus quand je vis une de ces personnes s'approcher de son corps et s'y baisser pour...le mordre ?? Mes jambes lâchèrent sous mon poids qui me paraissait deux fois plus lourd qu'il y a deux secondes. Mathéo se dirigea vers moi et s'accroupie devant moi, voyant mon état il se releva et se rapprocha de la fenêtre, je lui attrapai le bras et le tira vers le sol loin des fenêtres.