Monster // Eren x Fem Reader

-20- [ Electric Blue ]

Ta robe était enfin prête, après des semaines de conception et des nuits blanches, car tu t'y étais encore une fois prise à la dernière minute.
Tu en étais plus que fière, elle était magnifique même si tu continuais à bloquer sur quelques détail que tu as du délaisser, faute de temps.

Zedd et Luka t'avaient appelé dans la soirée, et encore une fois, vous aviez passé des heures au téléphone. Vous aviez même finit en session conseil de mode.
Luka n'avait pas perdu son manque de tact et avait presque dit à Zedd que sa tenue était horrible, d'après lui.
Celui-ci à faillit pleurer en défendant corps et âme sa tenue qu'il trouvait plus qu'acceptable, et elle l'était. Luka avait simplement décidé d'embêter Zedd ce soir là, comme toujours.

Tu as du faire la médiatrice, bien que très peu crédible dans ce rôle. Entre l'homme aux cheveux violets qui piquait une crise, et l'autre qui riait comme s'il regardait un sketch, rien n'allait.

Vous n'aviez raccroché que très tard, et tu as peiné à t'endormir, trop impatiente. Zedd lui avait du dormir paisiblement, et Luka, avait sans doute fait une insomnie, encore.

Récemment, tu vais remarqué quelques changements dans le comportement de Luka, mais puisqu'ils n'était que très peu graves, séparément, tu n'y as pas vraiment porté attention. Un, puis deux, et puis de plus en plus. Tu savais que ses insomnies à répétition avaient repris, qu'il avait recommencé à sortir, et à ramener une personne différente chaque soir.

Mais tu ne pouvais rien faire, il n'en avait pas besoin, et surtout, il ne le voulait pas. On ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas être aidé. Et Luka n'a jamais voulu être aidé. Il a toujours tout réglé seul, et à sa manière.

Ce n'était le moyen le plus sain de régler ses problèmes et d'aller mieux, mais c'était le siens. Alors il sortait, il fumait, il couchait avec une personne différente chaque fois, en boucle. Ça ne s'arrêtait plus depuis un moment, comme avant. Il entretenait le stéréotype de la rockstar.

.

Il savait qu'il plaisait, mais c'était loin d'être ce qui l'intéressait le plus. En faisait ce qu'il faisait, en baisant la première personne qui se présentait, et qui était un minimum à son goût, était simplement chercher à s'apaiser.
C'était le seul moyen fiable qu'il avait trouvé. C'était comme ça qu'il arrivait à réduire l'ardeur du feu qui le consumait jours après jours.

.

Respirer était devenu dur, ce n'était plus un automatisme. Pensais-je à chaque inspiration, et à chaque expiration.

Encore une fois. Inspiration, expiration.

Épuisant, c'était devenu épuisant. Il faisait trop chaud. Je devais sortir.

J'avais mal, je pensais apaiser cette douleur en vivant ainsi, mais c'était l'inverse. Je me faisait souffrir. Encore, et encore. C'était insupportable de le voir, alors je fermais les yeux dessus. Et je menais une guerre, en étant aveugle.
C'était comme une plaie qui n'allait jamais se refermer. Je l'avais ouverte seul, et je la faisait perdurer seul, elle brûlait, et ne cessait de se raviver.

Mais qu'importe, de toute façon, il était toujours plus simple de rejeter la faute sur les autres. Alors c'est ce que je faisait. Mais en réalité, était-ce réellement ma faute ?

Non, bien sûr que non. C'était la sienne, la leur.

Me parler des règles pour les briser, me parler d'erreur, et faire celle que j'ai déjà faites.