Chapitre 22 : Remettre le Couvert

17 3 0
                                    

Je ne voulais et pouvais pas esquisser un mouvement. Ses yeux se détachèrent des miens et descendirent le long de mon corps. Lorsqu'il vit mes tétons qui pointaient en dessous de la serviette, un sourire gourmand pareil à celui d'un prédateur, s'imprima sur ses lèvres. Il continua son observation, puis il s'avança vers moi. Inconsciemment, je servais mes cuisses, geste qui ne lui échappa pas.

- Alors Iris, comment s'est passée ta journée ?

- Oh tu sais, assez banale, répondis-je, malicieuse mais encore très consciente de sa proximité, de plus en plus importante.

- Ah oui ? Qu'est-il arrivé ?, continua-t-il en s'approchant davantage.

- Je me suis réveillée, j'ai déjeuné, puis j'ai été aux côtés d'Aurore pour le reste de la journée, racontais-je en omettant volontairement l'annonce des fiançailles de sa sœur.

- C'est tout ?

- Tout quoi ?

- Tu n'as rien fait d'autre aujourd'hui ?, insista Théo en arrivant à quelques pas de moi.

Un sourire m'échappa. Voilà. J'attendais qu'il essaye d'en parler.

- Tu parles du sport que j'ai fait ce matin en me levant ?

Ses yeux se plissèrent. Il avait compris que je me moquais de lui.

- Quoique, vu comment je me sentais mal après, on ne peut pas parler de sp..., continuais-je avant de m'interrompre, bien malgré moi.

Théo avait franchi la distance nous séparant et avait plaqué ses lèvres aux miennes avec force. Sur le coup de la surprise, un gémissement m'échappa. Ses mains agrippèrent mes hanches et me soulevèrent du tabouret. Comme la veille, j'enroulais mes jambes autour de sa taille et plongeait mes doigts dans ses cheveux. Continuant de m'embrasser, il se dirigea vers le lit. Ce n'est qu'une fois allongée que je me rendis compte que ma serviette n'était plus autour de moi. Une frémissement de plaisir se réveilla doucement en moi, tandis que Théo déposait de multiples baisers le long de mon cou. Je m'enfonçais dans le matelas en rejetant la tête en arrière. Mes pensées partaient dans tous les sens. Tout à coup, je retournais Théo sur le dos et me tins au-dessus de lui. Il semblait étonné de ma réaction mais ne chercha pas à reprendre le dessus, se contentant de caresser du pouce la peau tendre de mes hanches. Je ne sais pas d'où me venait cette manière d'agir mais je commençais à aimer cette partie de moi. D'un doigt léger et nonchalant, je caressais sa gorge. Il frémit sous moi mais ne me quitta pas des yeux. Je penchais la tête sur le côté et dit, ne m'asseyant sur ses hanches.

- Ne serais-tu pas un peu trop habillé ?

- Si tu le dis, lança-t-il d'une voix rauque.

Un sourire mutin incurva mes lèvres et mon doigt descendit sur le premier, puis le deuxième bouton de sa chemise, qui se défirent.

- Oups ! Je n'ai pas fait exprès mais maintenant qu'elle est entrouverte, autant qu'elle le soit complètement non ?, constatais-je d'une voix suave.

Théo n'eut pas le temps de répondre que j'écartais déjà les pans de sa chemise. Son magnifique torse m'apparut. Son ventre plat, sans abdominaux, avec une fine ligne de duvet qui descendait de son nombril vers son pantalon et ce qu'il y avait en-dessous. Je léchais mes lèvres et posais mes mains sur sa poitrine. Un frisson la parcourut et, sans le vouloir, il donna un coup de hanches qui pressa son sexe contre le mien, palpitant et humide. Les pupilles de ses yeux étaient énormes, dilatées par un désir qu'il semblait contenir difficilement. Je me penchais soudait, mue par une idée folle, et titillais de la langue, un de ses tétons. Je sentis son corps se tendre sous moi, puis se relâcher. Je continuais quelques instants, avant de changer de pointe.

Le Prince Sans CouronneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant