Chapitre 6

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Une fois sa main serrée, il revêtit ses gants pour voir ce qui se passe avec sa voiture. Il faut se rendre à l'évidence, elle n'a fait que de l'observer et rien d'autres. Donc techniquement, il ne doit absolument rien, c'est en quelque sorte Ayame qui lui doit beaucoup. Il l'a quand même indirectement sauvé.

Il lui dit qu'il doit ramener la voiture au garage, de là, il sera plus en mesure de faire quelque chose avec les outils qu'il faut. De là, il ne voit rien, la cause du problème peut être tout et n'importe quoi.

Elle hoche la tête gentiment. Il s'occupe d'attacher les roues pour remorquer la voiture jusqu'au garage. Tandis que Mark conduit la dépanneuse, l'ambiance est extrêmement froide. Aucuns des deux ne parlent, Mark se focalise sur la route. Ayame n'ose rien dire, de peur de passer pour une personne stupide.

L'observant du coin de l'oeil, Mark a le visage fermé et les sourcils froncés. Au premier abord, il ne semble pas très amical. Elle décide d'allumer la radio et leurs doigts se croisent. Ayame retire immédiatement sa main comme si elle s'était cognée la main contre quelque chose. Mais pour Mark, ce n'est rien, il change la radio comme si de rien n'était.

Ayame décide de prendre son courage à deux mains et veut engager la conversation. Et par la même occasion, clarifier la situation d'hier.

"-Merci pour hier de m'avoir... Disons sorti d'une mauvaise situation.

-De rien."

Elle semble surprise. Elle pensait qu'il l'avait jugée de fille facile ou de quoique ce soit. Car après tout, si on ne connaît rien à la situation. Hier on aura pensé directement à une scène de sexe.

Enfin de compte, elle s'avère satisfaite, pas de ce qu'il s'est passé bien sûr parce que ça lui reste toujours en travers de la gorge. Mais de l'image qu'elle reflète pour Mark, curieusement ça lui importe beaucoup.

Et elle n'est pas au bout de ses surprises.

"-Tu es partie après ?

Ayame le fixe, puis croise ses doigts entre eux.

-Oui je... Je déteste ce genre de fête, je suis venue pour faire plaisir à mon amie.

-Je suis partie juste après toi.

-Ah bon ?

Elle sort la question spontanément, avant de réaliser que c'était stupide.

-Bah oui, je travaillais aujourd'hui j'allais pas faire nuit blanche."

Voilà, stupide.


Don't be afraid mami seopseopaejinilkka [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant