LOVE SIDE T1/T2

𝟐𝟏. 𝐍𝐮𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐚𝐥𝐲𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞

Bonne  lecture 🌙

N&M

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𝐍𝐀𝐈𝐋𝐄𝐀

Ça fait maintenant presque une semaine que je suis clouée à mon lit. Je sors rarement de ma chambre, à part pour manger même si mon appétit n'est pas présent.

Je mange peu ? Oui.

Pourquoi ? Depuis que je l'ai rencontré.

En parlant de lui, je ne sais jamais où il est. Il ne dort jamais ici, je le sais et j'en ai peur. J'ai peur qu'il vient me chercher et me tuer, pour avoir tué son frère.

Si seulement j'avais su. Si seulement j'avais su me rendre compte de mon acte plus tôt.

Des larmes ruisselaient le long de mes joues et des petits sanglots sortaient de la barrière de mes lèvres. Je posais ma main sur ma bouche et étouffait ses sanglots.

Je ne veux plus pleurer.
J'en ait marre de pleurer.
J'en ait marre d'être faible !

Marre marre marre !

Si ma mère me voyait dans cet état, tout ce qu'elle se dirait. Elle m'aurait encouragé jusqu'au bout, elle m'aurait forcée à le faire.

Et je n'aurai jamais abandonnée....

Du moins jusqu'à ce qu'elle m'abandonne elle.

Je suis sortie de ma chambre et descendis dans le sous sol où se trouvait ma salle de sport. J'ouvris la porte et tira dans quelques tiroirs. Bandage et couteaux.

J'enroulais les bandages autour de mes mains et laissa les couteaux sur l'étagère. Je commençais légèrement a tapé sur le sac, puis de plus en plus fort, très fort et très très fort jusqu'en perdre le contrôle. Ma respiration était bruyant, essoufflée et fatiguée.

J'arrêtais tout mouvement et partit prendre ces couteaux sur l'étagère. Ce sont des petits couteaux de combats. Des couteaux que ma mère avait.

Je me positionna correctement devant ce mur troué par mes lames. Mais il y avait bien une cible, une photo. Une photo de la personne que je ne pourrai jamais pardonnée et que je déteste : mon père, Pablo Brown.

Je soupira un bon coup, tenu le couteau correctement. Puis d'un seul mouvement et un d'élan, le couteau vola et se loga en plein milieu du visage de la photo.

Les combats des couteaux, c'est ceux que je maîtrise le mieux. Ma mère m'a entraîné dur pour ça. Elle n'a jamais rien lâché pour que je soit comme elle.

Depuis que j'ai 16 ans je pratique le combats avec des couteaux. De jour en jour, j'apprends, de jour en jour je fais des erreurs.

Je m'apprêtais à relancée le couteau sur la photo mais je le lançait derrière moi juste à côté de son visage. Il reculait de surprise et me regardait choqué. Il était accoudé sur le seuil de la porte et mon couteau c'est planté juste à côté du seuil, en plain dans le mur.

- Tu es complètement MALADE ?! hurla-t-il alors que je retirais les couteau du mur. Tu as faillit me planter ce putain de couteau skímio (de merde) dans la gueule puis tu m'ignores !? Qu'est ce qui t-