Prologue.

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Nous portons tous un masque non ? On se cache tous derrière des excuses les plus absurdes les unes que les autres. Essayant de nous rassurer, sans grand succès. On essaye de vivre cependant avec ce trouble qui nous ronge tous. On s'assoie en attendant une personne capable de nous sauver. On attend sans relâche, on attend en se levant, en mangeant, en demandant pardon, mais cette personne n'arrive jamais, nous laissant dans l'attente continue. Nous laissons nos poumons se remplir d'air, d'oxygène et les laissant se vider de sens. Nous respirons la merde de ce monde. On attend tous ce bonheur recherché, celui qui nous donnera des papillons dans le ventre, mais il n'arrive jamais, personne n'a réussit à le toucher, c'est comme une légende inventée par les hommes qui voulaient se persuader qu'ils étaient heureux.

Je me souviens du jour où j'ai effleuré ce bonheur des doigts, j'y étais. j'allais en boire un grand verre, ce bonheur allait durer toute l'éternité, pourtant on ne m'a pas laisser y goûter bien longtemps, je me suis vite retrouvé dans un hôpital des bandages aux bras. J'ai essayé de me suicider, sans grand succès, mais je me souviens de cette sensation dans mon ventre, me laissant sa voix, je m'en souviens et je voudrais tellement y goûter, même si je sais, que maintenant j'avais l'incapacité de vivre totalement en paix, ma mère se préoccupant tout le temps de moi. " Comment c'est passé ta journée ? " " Ça va mon chérie ?" j'aimerais bien lui cracher au visage que je n'allais pas bien, que ma vie était un enfer à cause de ces gens qui ne savaient que juger par le physique, mais je lui répondais avec un sourire éclatant que ma journée avait été merveilleuse.

Alors, le soir quand je rentrais, je montais dans ma chambre et je me coupais, j'ouvrais ces cicatrices anciennes, en attendant de trouver cette personne qui allait me sauver, pourtant personne ne voulait pointer le bout de son nez, alors je restais là, assis ne voulant pas sortir de cette merde dans laquelle j'étais rentré. Je ne voulais pas me sortir de ce trou noir, dans lequel je m'étais fourré. Ma vie est un vrai fiasco.

Je n'ai pas d'amis, pas de père, pas d'avenir. Pourtant, il y aura cette personne qui un soir va venir me sauver, cette personne qui deviendra bien vite pour moi la plus importante de toute ma vie.

Je me présente: Ashton Fletcher Irwin, 17 ans, suicidaire.

Angel from my nightmare. [Lashton]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant