Métro, boulot, dodo, tel est le quotidien de milliard d'êtres humains, dont le mien, ça ne fait pas de moi une personne exceptionnelle, juste une personne qui se plie et se limite à la vie en société. Tous les matins, mon alarme ne cesse de sonner. Je suis obligé d'en programmer beaucoup pour réussir à me faire quitter le lit. Il y a cette chose qui me différencie un peu des autres personnes, le matin je ne déjeune pas, je trouve ceci inutile et prendre du sucre de bonne heure ça ne convient pas à mon estomac ni à mon moral. Viens ensuite le trajet pour me rendre sur mon lieu de travail. Chaque matin je croise cette mère au foyer qui emmène ses enfants à l'école, elle a trois enfants, la plupart du temps, il y en a toujours un pour faire une colère et désobéir à sa mère. Quand je les vois, ça me rappelle certains souvenirs avec ma mère quand nous nous rendions au marché le matin et qu'elle m'achetait des sucreries, j'adorais ça... Mais maintenant, je n'ai plus de famille, alors voir des enfants désagréables m'écœure. Après avoir marché une bonne vingtaine de minutes pour retrouver ma station de métro, je le prends. Comme tous les jours, il est plein, la plupart des personnes présentes sont des voyous, ils fixent intensément chaque sac dont ma besace. Dans ce métro, je fais tâche, un jeune homme habillé en costume avec un sac qui semble contenir des affaires de valeur. Tout ça n'est qu'une apparence, je ne dois pas avoir plus d'argent ni de bien que ces personnes. Je fais partie des cafards de la société, sans parents, un appartement minable, endetté et à peine d'argent pour se payer un repas, la seule chose que j'ai de plutôt classe chez moi est mon prénom. "Azarel", mon prénom signifie aidé par dieu, je me demande quand est-ce qu'il va m'aider au lieu de m'enfoncer... J'ai grandi dans une famille à moitié croyante, mon "père" était très pratiquant, ma mère non, mais c'est elle qui a choisi mon prénom, je suppose que c'était pour faire plaisir à mon paternel.
A la sortie de la station je suis tombé sur mon collègue Richard. Cette personne est insupportable et en plus de ça, il croit que je l'aime bien et que je suis son ami. Richard arrive tous les lundis matins les cheveux plaqués avec une sorte de gel immonde. Il a aussi une odeur d'alcool mélangée au tabac qui est tout autant repoussante que ses cheveux.
- Salut, mon petit Aza ! dit-il en arrivant en courant face à moi.
- Bonjour. Je réponds sèchement, je n'ai pas envie de commencer la causette avec cet individu.
Nous finissons le trajet ensemble pour arriver au bureau. Je travaille dans une banque, là où naissent les projets des jeunes: constructions de maisons, achat de voiture, création d'entreprise. Je suis là pour exaucer les vœux de ces personnes ou détruire leurs rêves comme on a détruit les miens, au choix.
Nous entrons dans le bâtiment, Richard salua chaleureusement la femme à l'accueil. Il me répète constamment que les femmes sont les plus belles créatures existantes sur cette planète. Je ne suis pas de son avis, je les trouve insignifiants et surtout hypocrite. Ce sont des harpies. Ceci est un jugement fait pas expérience.
Cette matinée fut exténuante, les mêmes personnes âgées qui se pointent à mon bureau s'inquiétaient pour l'avenir de leurs petits enfants. J'ai aussi eu le droit à des vieux qui s'occupaient de leurs testaments. Si un jour je venais à décéder, je n'aurais personne à qui léguer mes biens, enfin, le peu que je possède, c'est à dire mon appartement miteux et des dettes... L'heure du repas étant arrivé, Richard arrive à mon bureau et me propose de manger avec lui. J'accepte, de toute façon ça me fait faire des économies.
- Je ne t'ai pas raconté ! Rose et moi avons décidé d'une date pour notre mariage ! dit Richard surexcité
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Last Chapter
ParanormalAzarel, 28 ans, jeune homme morose avec une vie peu palpitante a vécu dans la solitude, l'incompréhension, la misère et la jalousie. Lors de sa mort, une chance s'offre à lui, réaliser son rêve. Il sera accompagné dans cette quête par un jeune guide...