chapitre 7: L'odeur de sa peau

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Chapitre 7: L'odeur de sa peau

"Qu'es ce qu'il ce passe, couleur bleu charme ?" "C'est..." Elle posa une main tremblante sur sa poitrine, le souffle court. Le prince resta suspendu a ses lèvres, redoutant une mauvaise nouvelle. "Violine est fiévreux, votre altesse !"

༺༻

Le sentiment glaçant de son estomac bondissant contre son cœur effréné provoqua un frisson qui traversa tout le corps du prince. Il ce leva, un peu plus rapidement que lui permettait les convenances et ce tourna un instant vers son professeur.
Il pourrait l'aider, la fièvre était difficile à faire partir. Les plantes médicinales qui permettait la conception d'antibiotiques était absentes dans cette partie du royaume.
Mais un mage maîtrisant la magie des Els de bois pourrais sans doute aider...

Le prince ouvrit la bouche, s'apprêtant à formuler sa demande, mais fut couper par le regard pétillant du mage.
Il pouvait presque lire les nombreuses questions qui traversait ses iris sépia.

Simon lui donnerais sa propre vie sans hésiter. Mais, lui confierait-il celle de Violine ?

Il ce racla la gorge et ce pencha sommairement en avant, en une excuse silencieuse. "Je vais écourter notre entrevue, professeur. J'espère que cela ne vous dérange pas."

Le mage lui offrit un sourire, ce relevant avec assurance. Il tendit une main froissée par les années au prince, qui la sera entre les siennes.
Leurs regard restèrent accrocher plus longtemps que nécessaire et le prince ce rendit compte qu'Arteus avait compris sa réserve. "Puissiez vous le sauvez, mon prince..."

Une ignoble image de Violine, innerte et pâle surgit aussi brusquement qu'une gifle dans l'esprit de Simon. Son cœur manquait de s'échapper de sa poitrine à force de cogner aussi fort.

Une douce chaleur ce rependit dans les mains du prince, qui y découvrit une petite feuille d'agave bleu.
"Merci, Arteus. Je n'aurais osé vous demander..."
Le mage répondit par un mouvement léger de la tête, Simon se tourna vers la jeune El des rivières.
"Je vous laisse raccompagner Arteus, couleur bleu charme."
"Bien, prince Simon."

Il s'élanca alors, déjà essoufflé par la terreur qui lui avait inspiré son imagination macabre, ne se rendant pas compte que la peur s'était infiltré dans son cœur.

༺༻

La fièvre de Violine avait été si violente qu'il était resté inconscient plusieurs jours. Un médecin avait ainsi eu le temps d'évaluer son état et il s'avéra que le prince avait merveilleusement bien traiter les maux du El.
Il ouvrit les yeux tard, les fin rideaux filtraient assez bien la lumière des jardins pour empêcher Violine de voir pendant quelques instants.
C'est une touffe de cheveux d'un brun sombre qui attira son regard en premier.
Le prince avait avancé un des fauteuils en cuir jusqu'à son lit et avait poser le haut de son corps sur le lit.
Violine haussa les sourcils. Si il y avait bien une chose auquel il ne s'attendait pas...

C'est en ce rendant compte de la sécheresse de sa bouche qu'il y sentit des pansement en posant ses doigts sur la commissure de ses lèvres.
Il n'avait plus de lanière...

Il pouvait utiliser son pouvoir.

Son cœur bondit dans sa poitrine, le poussant à ce redresser. Il ouvrit la bouche, grimaçant sous la douleur que la litanie paresseuse qui sortait à peine de sa bouche produisait.

Le chuchotement si faible qui n'atteignait pas ses oreilles alluma une petite flamme qui dansa un instant dans sa lumière avant de filer vers un chandelier près du lit.

Le chuchotement ce tut et le jeune El soupira.
Ses immenses yeux ce posèrent à nouveau sur le prince. Sa respiration était lente et Violine ce surpris à contempler ses cheveux étaler autour de sa tête.
Ils bouclaient en recouvrant son visage enfouis sous ses avant bras.
Sa respiration calme faisait glisser ceux-ci derrière ses oreilles rougie par la chaleur de la pièce.

Violine ce laissa choir sur le ventre, approchant son visage de celui du prince.
Il devait ne pas avoir grand bien pris soin de lui car son odeur si musquée la dernière fois qu'ils c'étaient vus avait changée.
L'odeur agressive des parfums alcoolisé s'était estompée et Violine se délecta sans s'en rendre compte de la senteur naturel de la peau du prince, peut-être un peu du savon utilisé pour les draps aussi, et la sueur.

Violine s'approcha si près du prince que ses yeux lui en faisait mal. Il nota avec minutie les aspérités et les quelques grains de beauté du prince. Savourant chaque petit détail. Il inspira encore, emplissent ses poumons de cette odeur si douce mêlée à la sienne pour garder plus longtemps les émotions si particulières que cela provoquait chez lui.
Il avait envie de rester là, à regarder le prince pour toujours.

Il déglutit difficilement et s'étouffa dans sa propre salive.

Une violente quinte de toux le força à ce redresser et réveilla le prince en sursaut.
Il fallut plusieurs longues seconde à Violine pour reprendre le contrôle de sa trachée et ce rendre compte que le prince lui tendait un verre d'eau.
Elle était glacée et il accueillis le liquide avec soulagement.

Leurs yeux ce croisèrent ensuite. Le prince serra les doigts sur le tissu des draps pour s'empêcher de porter une mains aux cils gorgées de larme de Violine.

"Vous ne m'avez pas encore tué..."
Le prince ce racla la gorge pour ce donner plus de contenance. Il avait été à la merci de ce El pendant qu'il dormait.
Une erreur d'incompétent...

"Je ne tue personne."
"Même les humains ?"
Le prince ne ce laissa pas perturber par le flot de papillons qui avait remonter dans son estomac lorsque la voix rauque de Violine avait résonné dans la pièce.
On aurait presque pus encore deviner les échos de celle-ci.
"Tuer un humain ne fera qu'en faire pousser 10 de plus."

Violine prenait-il vraiment les humains comme de vulgaires mauvaises herbes ?

"Culotté pour un esclave offert en cadeau." "Qu'es ce que cela fait de moi ? Un El Culotté et précieux ?"
"Terriblement précieux..."

Sur ses paroles à peines murmurées, le prince Simon ce leva et quitta la pièce sans un au revoir.
Son cœur battait si vite dans sa poitrine qu'il ne pouvait entendre que celui-ci, cognant frénétiquement sur ses tempes. Il remonta l'aile des domestiques, traversa les différents dédales de couloirs pour rejoindre ses propres appartements.

Il ferma brusquement la porte et ce laissa tomber lourdement dans une causeuse près de la.

Les appartements du prince était bien plus grand que ceux offert à Violine. La pièce principale, soigneusement décoré, contenait un coins avec des fauteuils et causeuses, une bibliothèque en face entourant une immense cheminée, son lit derrière et une porte menant à sa garde robe et sa salle de bain privée.
Il y avait une deuxième porte aussi, en retrait dans la pièce, à moitié caché par des rideaux qui tombaient dessus. Elle menait à une autre chambre, plus petite, destinée à un potentiel garde personnel.

Tout ceci n'était vraiment pas à son goût et il aurait bien délaissé la décoration outrageusement dorée et rouge pour des teintes bien plus douces.
Il aurait même pus choisir un peut d'ocre si ce n'était pas la couleur que son père haïssait le plus.

Il souffla et ferma les yeux pour tenter d'échapper un instant a la réalité. Il pensa aux derniers jours, ou il ce demandait sans cesse si Violine allait enfin ouvrir les yeux. Aux remontrances vives de Céruléen qui ne supportait pas de le voir autant de temps dans la chambre d'un esclave. A ses propres excuses ridicules ; "Je n'ai rien d'autre a faire." "un médecin ce doit de veiller sur son patient." "il est bien trop précieux pour que je laisse sous la surveillance de quelqu'un d'autre."

Il soupira encore, frissonnant en repensant a ses longues heures ou il imaginait déjà les troupes de mages avides de pouvoir ce presser aux portes du châteaux en apprenant la mort de Violine. La puissance potentiel de ses yeux étant déjà au cœur de nombreuses conversations dans toute la capitale.

ELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant