Le sang du vampire.

Chapitre 21.

De l'autre côté du manoir, Xaël s'est réveillée avec un mal de tête, elle s'est assise sur le lit et a regardée autour delle. Elle savait qu'elle n'était pas à la maison et essayait de comprendre où elle pouvait être. La porte souvrit pour laisser entrer Gustavus. Immédiatement, son comportement doux est devenu agressif.

- Vous m'avez kidnappé ? Elle siffla.

Avec un léger arc et un sourire narquois sur les lèvres, Gustavus répondit :

- Je suis désolé pour ma grossièreté ma demoiselle; votre collaboration était nécessaire.

-Je nai pas collaborée, vous m'avez fait dormir et vous m'avez kidnappé. Comment osez-vous ? Elle a dit, en déviant de la bonne voie.

- Rappelez-vous, nous sommes des vampires qui prennent la virginité de jeunes filles comme vous et ensuite les tues en drainant leur sang doux.

Elle rougit instantanément sur la façon dont cela semblait stupide, pour son excuse, elle ne savait ... ne sait rien des vampires et n'a aucune idée de ce quils veulent et de ce dont ils ont besoin.

- Où est Mali ? Elle demanda essayant de tromper son embarras.

- Miss Maliya est là où elle est censée être. Il a dit en regardant ses jambes.

Xaël suivit son regard avant de couvrir ses jambes avec le drap, son visage rouge d'embarras et de colère, comment ose-t-il?

-Pervers! Sexclama-t-elle les dents serrées.

Elle leva aussitôt la tête pour voir sil l'avait entendue, mais par le sourire amusant qu'il avait sur son visage, il prouva qu'il l'avait bien entendue et qu'il sèn amusait.

-Et où est-elle censée être ? Demanda-t-elle avec une ironie sans détour.

-Avec son âme sur, mon frère, le roi des vampires.

- Je n'ai pas demandée toutes ces informations, murmura-t-elle.

- Je vous les donne gratuitement, alors autant les prendre.

- Pouvez-vous agir comme si vous n'aviez pas entendu ce que j'ai dit ? C'est ennuyeux que vous écoutiez tout ce que je me suis dit.

- Mon frère lit les pensées de Maliya et elle nagit pas comme vous, ce nest pas de ma faute si je peux tout entendre.

- Vous pouvez tout entendre dans ce pays, a-t-elle demandée en le regardant comme sil était un taré.

- Je bloque ce qui n'est pas important. Dit-il avec désinvolture.

- Alors bloquez-moi, s'il vous plaît. Dit-elle avec un faux sourire. Votre frère ne connaît-il pas ce qu'on appel intimité, pourquoi fouille-t-il toujours dans la tête de Mali ? Elle continua.

- Pourquoi ne lui demandez-vous pas? Parfois, ne voulez-vous pas savoir ce qui se passe dans la tête de Maliya? Mon frère peut le faire, pourquoi ne le ferait-il pas ? Maliya n'a aucun problème avec cela de toute façon.

Xaël pris son temps pour réfléchir et consens avec lui sur certains points importants, parfois elle veut en effet savoir ce qui se passe dans la tête de sa meilleure amie pour pouvoir l'aider. Maliya est le genre de personne qui souffrirait sans que personne ne sache à quel point elle souffre. Elle se sentait redevable à Malachaï de l'avoir aidée à surmonter sa peur, maintenant que Maliya a décidée de venir ici, elle restera une semaine pour voir comment tout se passe. Si Maliya est heureuse, elle partira et retournera en Corée du Sud et si elle n'est pas heureuse, elle emmènera Maliya avec elle et quittera les États-Unis pour un autre pays, elle ne sait pas encore quel pays mais elle le fera.

- Pourquoi est-ce que je converse avec vous comme si vous ne m'aviez pas simplement kidnappé et amené ici.

- Mettez vos chaussures, il est temps de manger.

De lautre côté du manoir, Malachai écoutait Xaël penser, maintenant il était sûr que Xaël était quelqu'un qui protégerait Maliya à tout prix. Elle était une bonne amie même si elle ne l'aimait pas, si elle était bonne avec Maliya, il pouvait regarder au-delà de son impertinence.

- Il est temps de manger ma rose, allons te chercher quelque chose à manger.

- Je nai pas faim; Jai mangé avant de venir ici et...

À ce moment-là, son estomac grogne la coupant dans son tirade, Maliya rougit, cilla plusieurs fois avant de regarder lentement son ventre, elle priait pour qu'il n'ait pas entendu cela, mais si elle l'avait entendu, la chance qu'il l'avait entendu aussi était le pic de l'Himalaya. Elle leva lentement les yeux pour le voir essayer de retenir son sourire.

- Puis-je avoir de lagneau? Demanda-t-elle dune voix douce.

- Tout ce que tu veux ma rose.

Il l'aida à se relever et lui a pris la main avant de sortir de la pièce et de se diriger vers la salle à manger. Ils rencontrèrent sa sœur, ses deux frères, Xaël et Astrid.

- Frère, ça va? Laïda parla, l'inquiétude dérivant dans tous les pores de son corps.

- Nous étions inquiets, dit Ozarius.

- Comme vous pouvez le voir, je suis en grande forme. Mais vous ne l'êtes pas. Vous avez désobéi à mon ordre et cela, je ne peux l'accepter.

En l'espace d'une seconde, tous les quatre étaient au sol sur leurs genoux, laissant Maliya et Xaël agapes.

- Nous sommes prêts à être puni, Votre Majesté, proclamé ses frères et sa sœur.

- Votre Majesté, ce n'est pas de leur faute, je suis allé aux États-Unis pour faire venir Maliya, ils n'étaient pas au courant de cette affaire. S'il vous plaît, voyez clairement Votre Majesté et punissez justement. S'exclama Astrid.

- Je vais vous le rappeler, je vous connais tous et je vois clairement à travers chacun de vous, c'est la première et la dernière fois que vous me désobéi ainsi. Je vais regarder au-delà de cette insolence parce que vous m'avez ramené mon âme sœur, pensez à votre action à partir de maintenant. Vous pouvez vous leve.

Ils se sont tous levés, Ozarius pensait que Malachaï ne découvrirait pas ce qu'ils avaient fait, mais il le savait quelques minutes après son réveil.

Il nétait pas d'accord avec son frère et sa sœur sur l'utilisation d'Astrid pour faire venir Maliya ici, mais cétait pour Malachaï, alors il avit accepté. Et heureusement Malachaï n'a pas dit ce qu'ils ont fait devant Astrid. Lui et Astrid sont proches depuis des siècles, il connaissait ses sentiments pour son frère et sympathise. Cétait courageuse d'elle d'aimer son frère même quand elle savait qu'elle n'aurait aucune chance. Pour cela il la respectait et promettait de la protéger contre tout ce qui pouvait faire la blesser, sauf quand il s'agissait de son frère.