Poème pour un oubli progressif

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Le printemps commence,
J'entends les oiseaux pepiller allègrement,
Le vent qui danse,
Les fleurs qui s'ouvrent doucement,
Les papillons s'envolent,
Le soleil brille,
Les feuilles vivent sous le souffle d'Eole,
Les enfants sautillent,
Oh que j'aimerais avoir le cœur aussi léger,
Et non incombré par le tourment,
Je jalouse ces gens privilégiés,
Qui ne connaissent pas ce sentiment,
Mon coeur est en lambeau,
Je me sens complètement alourdie,
Car cette tristesse et cette douleur est arrivé jusqu'à mon cerveau,
Je me sens tomber dans l'oubli,
L'oubli d'un être aimé,
L'oubli d'une personne qui t'ignore,
L'oubli d'un amour passé,
L'oubli d'une femme qui émet un cri insonore.

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