Un téléphone sonne et vous met en émoi
Un bruit qui court si vite que voilà le silence
Un regard dans le vide, un éclair de violence
Et la mort qui frissonne dans le bout de vos doigts...Elle vous prévient, parfois, en années de souffrance
Elle vous surprend, souvent, en secondes abattues
La mort est un endroit, qui en a souvenance ?
Nous étions tous néant, nous en sommes revenus...Elle vous laisse le corps froid et les traits des vieilles pierres
Elle vous laisse le coeur vide et la bouche cousue
Elle éteint les éclats en dedans vos paupières
Et l'on prie votre nom comme on prie les statues...Elle vous fait souvenir dans l'esprit des vivants
Jusqu'à ce qu'à leurs tours ils s'en remettent au vent
Laissez moi vous redire ; on vient tous du néant
Et la vie n'est qu'un jour, quand la mort est mille ans.
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Les Rivières aux Poignets
PoetryRecueil de poèmes et chansons Recueil de mots et d'émotions Des textes sombres et lumineux Puisqu'on est tous un peu des deux