Disturbios en México

Chapitre 3

De retour dans cette chambre, je me pose sur le lit et réfléchi, à quoi ? Je ne sais même pas, à ma vie qui vient de tourner au cauchemar depuis hier.

La mafia mexicaine. 

- Bordel de merde, chuchotais-je.

Mon frère...il a tellement changé, avant il m'aurait défendu, il aurait compris ce que j'ai vécue, maintenant...c'est comme si il était un inconnu. Il se fiche de savoir le pourquoi du comment. 

J'ai l'impression qu'il connaît l'histoire dans ses moindres détails mais qu'il ne veut pas le réaliser.

Puis il y a lui, il est affreusement beau, je ne vais pas me le cacher, je pense que chaque femmes qui croiserais sa route ne serait pas indifférente à son charme. C'est sûr qu'un grand brun musclé aux yeux bleu polaire fait des ravages. 

Surtout avec ses tatouages là, miam.

Mais il fait peur, son aura meurtrière qui émane de lui se ressens même à l'autre bout de la pièce. L'autorité de cet homme écrase qui que ce soit qui se met sur son chemin. 

Tu m'étonnes qu'il soit chef de la mafia...

Je continue de me perdre dans mes pensées et petit à petit, mon esprit s'embrume et je tombe dans le sommeil. 

***

Des mains touche mon corps, partout, ils me salissent. Je leur crie d'arrêter mais ils rigolent, mon cri se bloque dans ma gorge à cause de la paume qui vient de se poser sur ma bouche. 

J'ouvre les yeux et aperçoit mon père devant moi, entrain de se toucher pendant que je subis les tortures de ses amis. Je me répugne, je suis dégoûtante.

- T'aimes ça ? Hein salope ? Me chuchota-il dans l'oreille.

J'essaya de me débattre mais leurs mains continuaient de me bloquer sur le canapé du salon. Puis d'un coup, on me retourna sur le ventre, je recommença à crier, de peur, de douleur, de dégoût.

Maman aide-moi, je t'en supplie...

Ils m'arrachèrent mon jean ainsi que mon haut, ils me touchaient les fesses, puis mon intimité par-dessus ma culotte, puis elle disparu comme mes autres vêtements. 

Les larmes continuaient de dévaler mes joues tandis que l'un était derrière moi et que l'autre me fourrait son sexe dans la bouche. Même si je mettais les dents, ce porc aimait ça. Je ne bougeais pas, je ne faisais rien mais ils s'occupèrent de mon corps comme une poupée de chiffon. 

Le cauchemar ne faisait que commencer, je n'avais que 12 ans...

***

Un verre d'eau glacé rencontra mon visage. Je me réveilla en sursaut, paniquant car je ne savais pas où j'étais. 

Mais tous les souvenirs revinrent d'un coup. J'étais au Mexique, avec mon frère, je n'étais pas là-bas coincée avec ces porcs. 

Je tournis la tête et vit monsieur El jefe à côté de moi, ses bras croisés sur son torse nu. Il dû lire sur mon visage l'incompréhension. 

- Tu étais entrain de crier dans ton sommeil. La prochaine fois que tu recommences je te tue, t'es pas seule ici. Ton frère s'est barré il y a 3 heures.

Puis sans un seul mot en plus, il sorti de cette chambre en claquant la porte, ce qui me fit sursauter une nouvelle fois. Il est associable pour parler comme ça avec les gens ? Je souffle puis me lève doucement à cause de mes bandages. 

J'examine la chambre qui je suppose va être la mienne pour les jours à venir. Elle est vraiment immense, le lit king size est au milieu collé au mur avec deux tables de chevet sur les côtés.