dix sept ans • Kylian Mbappé

N•88

Justine
Samedi 19 juin 2020
Paris 23h30

Le match vient de se finir, ils ont obtenu une égalité mais qu'importe le principale c'est qu'ils ne soient pas repartit perdant. C'est vide sans Kylian ça va être ma deuxième nuit sans lui et c'est difficile. Difficile parce que je lui ment, difficile parce qu'il me manque, difficile parce que j'ai peur de le perdre. J'ai beaucoup d'émotions en moi ce soir et j'aurais préféré que Kylian soit la pour me rassurer et me dire que tout ce passerais bien puisqu'il serait présent du début à la fin mais non puisque j'ai décidé d'être égoïste envers lui et de tout garder pour moi. Comme pour chaque match j'attends son coup de fil pour me dire qu'il va bien et qu'il me souhaite une bonne nuit.

- Allo ?

Je l'ai attendu cet appel vous n'imaginez même pas ce que je ressent au plus profond de mon petit coeur brisé.

- Tu as une petite voix tout va bien ? m'interroge t-il inquiet.

- Oui je suis fatigué et toi ça va ?

- Accepte mon FaceTime.

Je savais que ma parole ne lui suffisait pas, il lui fallait une preuve que tout allait bien alors j'ai accepté son appel vidéo.

- Effectivement tu as l'air fatigué, tu n'as pas dormi cette nuit ou quoi ?

- Non j'aime pas dormir quand tu n'est pas la.

- Les journées vont être longue si on va jusqu'en final tu t'en rends compte ?

- Hum.

Je n'arrive pas à lui parler, j'ai attendu son appel mais maintenant que je l'ai en face de moi j'ai honte.

- Parle moi, je vois bien qu'un truc ne va pas.

Ils étaient dans le bus pour rentrer à l'hôtel, j'entends mon frère hurler une de ses musiques espagnoles préféré.

- Tout va bien.

- Tu te souviens on a dit qu'on se disait tout et la je vois bien qu'un truc ne va pas alors parle moi.

Je l'ai regardé et ses paroles m'ont fait du bien, tellement de bien que j'en ai pincé mes lèvres puisque je savais que j'allais explosé en sanglot dans les prochaines secondes. J'ai posé mon téléphone sur la table basse du salon de façon à ce qu'il ne voit que le plafond. Mais ça n'a pas duré :

- Je sais que tu pleure, tu peux relever le téléphone.    

Je l'ai fait et je me suis allongé sur le canapé de façon à calmer ma respiration.

- Est-ce que toi et moi c'est pour toujours Kylian ? En- enfin je veux dire est-ce que tu pense que toute ta vie tu m'aimeras ?

Je n'ai cessé de pleurer. 

- Bien sur que oui ! Tu te souviens qu'on a signé pour le meilleur et pour le pire toi et moi n'est-ce pas ?

- Je sais mais j'ai peur.

- Peur de quoi ? Dis moi ce qu'il se passe avant que je rentre en France pour t'avoir en face de moi !

- Il se passe rien mais je me sent pas rassuré en ce moment.

- Il s'est passé un truc en cours dont tu ne veux pas me parler ?

- Non.

Pour être totalement transparente avec vous aujourd'hui j'ai eu rendez-vous avec un notaire. J'ai fais mon premier testament, je n'ai que vingt et un ans et j'ai était confronté à ça. J'ai tout légué à mon mari et dedans j'ai mit une petite note qui disait que la bague de mariage que Kylian m'a offert devras être restitué à mon enfant le jour de ses dix huit ans, il ou elle en feras ce qu'il voudras mais je veux qu'il sache que son père et moi ça auras était un amour sincère. J'ai également rajouté une lettre dans laquelle je me présentais à mon enfant, je lui présente toute ma famille qui seras la sienne ainsi que comment j'ai rencontré son père et comment entre lui et moi ça a été le coup de foudre. Je lui ai également dit qu'il était voulu plus que tout au monde et que je ne veux pas qu'il se sente coupable de quoi que ce soit puisque ce choix la c'est moi qui l'ai fait. Je lui parle de Noa et de beaucoup d'autres choses. J'espère que jamais ils ne liront cette lettre mais au cas ou ça ma rassuré de la faire.

- Tu veux passer la nuit chez Sarah ? Je suis sûr que vous avez pleins de chose à vous dire.

- Non je préfère rester seule.

Les larmes continue de perler sur le coin de mes yeux, mais ma respiration s'est calmé.

- Si il se passe quelque chose de grave tu me le dirais n'est-ce pas ?

J'ai simplement hoché la tête puisque je suis entrain de mentir droit dans les yeux à mon mari.

- Je t'aime Kylian.

- Pourquoi est ce que j'ai l'impression que tu me cache quelque chose ?

- Je ne te cache rien, je suis juste épuisé, tu me manque, j'ai le stress des cours et tout ça fait que je craque mais ça va aller.

- Ok je te crois mais si un jour j'apprends qu'en réalité c'était bien plus grave que ça et que tu me l'a caché tout ce temps je le prendrais mal tu le sais, pas vrai?

- Je ne te cache rien Kylian soit tranquille.

- Je le suis. Parce que j'ai confiance en toi autrement j'aurais eu des doutes.

Il est devenu beaucoup plus froid qu'au début, son air était plus menaçant mais également inquiet de me voir dans un état pareil pour une soit disant fatigue.

- On va pas tardé à arriver à l'hôtel.

- Ok bonne nuit alors.

- Est-ce que tu veux que je te rappelle une fois couché pour que tu puisse t'endormir ? M'interroge t-il

- Non, je ne vais pas tarder à tomber de fatigue.

- On se rappelle demain ? Continuais-je

- Si entre temps tu te dis que te confier à ton mari est une bonne idée alors appel moi. Peu importe l'heure !

- Bonne nuit.

- Je t'aime princesse.

- Je t'aime aussi Kylian.

Il a embrassé l'écran pour ensuite raccrocher. Je me suis levé pour aller me coucher mais les larmes sont réapparu d'un coup. J'en ai marre de souffrir, d'avoir constamment un problème quand tout va enfin bien. J'ai pris un vase qui contenais des roses offerte par Kylian et je l'ai fracassé avec toute ma colère et ma frustration sur la cheminé en marbre. C'était visiblement une mauvaise idée puisque le vase a en quelque sorte rebondit pour finalement s'écraser violemment sur mon pied. J'ai eu mal mais ma douleur intérieur est bien plus terrible.

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Quatre vingt huitième chapitre.

1103 mots.

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