Ce n'est pas une vie d'être exorciste

𝐴𝑚𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑎𝑚𝑖𝑡𝑖𝑒́

𝑷𝑫𝑽 𝑲𝒂𝒏𝒂 𝑻𝒂𝒏𝒂𝒌𝒂 𝑮𝒐𝒋𝒐

Ça fait, je crois 1 mois que je suis enfermée ici, je tourne en rond, je lis des livres et mon ventre commence à grossir.
Je ne supporte plus la nourriture alors je maigri à vue d'œil, Shoko essaie de trouver des solutions pour m'alimenter mais c'est peine perdue, je me suis battue de toutes mes forces mais j'abandonne et je commence à me faire a l'idée de bientôt mourir.

La porte sous-sol s'ouvre, Megumi descend les dernières marches de l'escalier et il a l'air de cacher quelque chose derrière son dos.

Pendant le mois qui vient de s'écouler, je me suis beaucoup rapprochée de mes amis mais particulièrement de Megumi, au début c'était compliqué car il ne parle pas beaucoup de lui, puis petit à petit, il s'est ouvert à moi et maintenant nous sommes très proches.

Megumi : Salut, comment tu va aujourd'hui ?
Dit t'il en s'asseyant sur la chaise face à moi.

Moi : Salut Megumi, je vais bien, et toi ?
C'était pas trop dur votre entraînement hier ?
Dis-je fatiguée.

Megumi : Non, ça nous fait du bien, tient, je t'ai apporté ceci, c'est le livre que Gojo me lissait quand j'étais petit je me suis dis que ça pourrait te changer.
Dit t'il avec quelques rougeurs sur ses joues.

Nous nous sommes certes rapprochés mais entre lui et moi il règne un malaise que je ne serais expliqué.
C'est étrange, quand il est là, je deviens toute gênée et j'ai envie de me cacher.
Lui il rougit pour tout et pour rien, d'ailleurs je rigole à chaque fois.

Moi : Merci beaucoup, les livres de Shoko sont bien mais l'anatomie humaine et celle des fléaux au bout d'un moment ça commence à m'écœurer.
Dis-je en riant.

Megumi : Tu sait, il ne va pas bien, nous l'avons plus revu depuis et c'est Nanami qui continue à nous entraîner.
D'après Shoko, Gojo essaie par tout les moyens de sortir le truc de ton ventre sans te blesser.
Dit t'il triste.

Moi : Je peux le comprendre et je ne lui en veux pas.
Il essaie de sauver sa soeur, c'est humble et courageux de sa part.
J'en aurais fais autant pour lui ou pour vous.
Dis-je en prenant le livre des mains de Megumi.

Megumi : Nanami il est impitoyable, Yuji fait des cauchemars et Nobara préfère limite s'entraîner avec Maki. Dit t'il en riant.

Je suis contente pour eux, vraiment, ils arrivent à passer à autres choses et à penser à eux.
Cependant, j'aimerais bien aller avec mes amis et pouvoir rire à nouveaux en leurs compagnie.

Megumi : Kana, j'aimerais que, tu saches, que, enfaite, c'est pas facile à dire ...
Dit t'il en bégayant.

Moi : Oui Megumi ? Dis-je doucement.

Megumi : Je t'aime bien. Dit t'il à toute vitesse.

Une toute nouvelle sensation parcours mon corps, c'est chaud, doux et apaisant.
Délicatement, je pose ma main sur les barreaux qui me séparent de Megumi, il dépose sa main sur la mienne, cette toute nouvelle sensation ce fait de plus en plus forte et je me perds dans les yeux foncés de Megumi.

Moi : Je t'aime bien aussi. Dis-je à voix basse.

Megumi : Nous allons trouver une solution, sache que les élèves de Kyoto cherchent également un moyen pour te sortir de cette galère.
Dit t'il en baissant la tête.

Moi : Tu ne doit pas t'inquiéter pour moi, tu sait Megumi, j'ai bien réfléchi et si je dois mourir sache que je suis prête. Dis-je en lui souriant tendrement.

Megumi : Non, ne dit pas des choses comme ça, tu as pensé à Gojo il sera anéanti, Yuji lui risque de porter le deuil toute sa vie et Nobora elle pleura sa meilleure amie à jamais.
Moi, tu as pensé à moi... Dit t'il en colère.

Moi : Écoute, avant, je n'avais que ma grand-mère comme famille, en venant ici, j'ai trouvé un frère, des amis extraordinaires et un garçon pour qui je ressens des sentiments je crois.
Megumi, j'ai déjà de la chance alors, je peux partir le coeur léger, ne m'en veux pas.
Dis-je en retirant ma main.

N'étant pas de cet avis, Megumi tire ma main, elle passe à travers les barreaux, son regard devient menaçant, il murmure des mots inaudibles et les barreaux qui me retenais disparaissent.

Moi : C'était quoi ça ? Dis-je choquée.

Megumi : Je ne sais pas, vient partons d'ici !
Dit t'il en tirant ma main.

Je hoche la tête, nous sortons du sous-sol, à cause du soleil qui me brûle les yeux, je plisse les paupières, j'ai l'impression d'être à de nouveau aveugle, ayant une totale confiance à Megumi, je le laisse me diriger.

Nous courons et Megumi s'arrête brutalement.

Je lui rentre dedans et il pose sa main sur le haut de ma tête.

Megumi : Nous sommes derrière l'école, désolé, j'aurais dû te prévenir. Dit t'il doucement.

En ouvrant les yeux, je profite immédiatement de la scène qui s'offre à moi, les fleurs de cerisiers sont en fleurs, ils tombent avec grâce sur le fleuve qui longe l'école et le vent fait danser les branches tout en harmonie.

Ce ballet me réchauffe le coeur, j'oublie tout mes soucis, la main de Megumi glisse sur mon épaule et il prend ma main dans la sienne.

Nos doigts s'entrelacent, cette même chaleur ressentie refait surface et je ne sais pas quoi faire.

Megumi : Tu sait, je voulais essayer un truc mais si tu n'en as pas envie je peux le comprendre.
Dit t'il en se raclant la gorge.

Moi : Pardon ? Qu'est ce que tu veux faire ?
Dis-je en déglutissant.

Oui Kana, tu as raison fait la naïve, j'espère qu'il a envie de faire ce j'ai envie qu'il fasse, mais je ne sais pas comment m'y prendre et si il n'aime pas.

Et si c'est autre chose ?

Megumi : J'aimerais t'embrasser, j'ai réfléchi et si tu doit mourir, sache qu'avant j'aimerais faire ce que je n'ai jamais fais, car je t'aime Kana.
Dit t'il en me tirant vers lui.

Ma tête se retrouve sur son torse, ne sachant pas quoi faire, mes bras restent collés près de mon corps, je ne sais plus quoi dire, ni quoi faire et je me retrouve muette le corps transpirant.

Le vent souffle légèrement plus fort, Megumi retire quelque chose sur mes cheveux, intriguée, je lève ma tête et je le vois sourire en tenant dans sa main une pétale.

Il penche sa tête, nos lèvres se frôlent doucement, ses mains sont derrières mon dos et en exerçant une légère pression notre baiser devient plus intense.

Nous nous séparons à cause du manque d'oxygène, en rompant notre bisou, des cris fusent de l'endroit où nous sommes et sans trop étonnement je vois Yuji qui commence à courir vers nous.

Yuji : VOUS ÊTES ENSEMBLE ?
TROP LA CLASSE MEGUMI !
Dit t'il en hurlant.

𝑫𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒄𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂, 𝑴𝒆𝒈𝒖𝒎𝒊 𝒆𝒕 𝒎𝒐𝒊, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒔𝒆𝒑𝒂𝒓𝒆́𝒔.