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Je me réveille au son d'un bourdonnement perçant, une mélodie assez agréable, mon téléphone était branché sur la table de chevet à côté me faisant prendre conscience que c'était un nouveau jour, une autre période de vingt-quatre heures pas très différente de la précédente. Une journée de travail routinière.
Je soupire et tend un bras fatigué et endormi, tâtonnant la surface de ma table de chevet jusqu'à ce que mes doigts tracent la surface lisse du téléphone, je balaye à droite sur l'écran, faisant taire l'alarme.
Marmonnant un juron dans ma barbe, comme toujours, je soupire et ouvre les yeux, louchant contre la lumière qui traversait les rideaux pour éclairer la chambre. Je m'assoie sur mes coudes, ramassant mon téléphone et débranche le chargeur, laissant le câble tomber paresseusement au sol alors que j'éteignais l'alarme.

Je pose le téléphone et balance mes jambes hors du lit, étirant mes bras et bâillant alors que je me lève et avançait dans la fraîcheur de l'appartement, me dirigeant pieds nus sur le tapis, vers la salle de bain.
J'entre dans la pièce carrelée et allume la lumière, je m'observe ensuite dans le miroir, ma silhouette affaissé et fatigué, mon visage mal rasé, mes cheveux noirs en désordre et négligés.

Après avoir fini mon rasage, je commençais déjà à mieux paraître. J'ai poursuivi en me brossant les dents alors que mon téléphone se met à sonner. J'attrape celui-ci et un sourire apparaît sur mon visage alors que je décrochais.

— Salut beau ténébreux, j'espère que je ne te réveille pas. Fait sa voix dans l'appareil.

— Je suis réveillé depuis une bonne dizaine de minutes.

— Alors tout s'est bien passé hier...?

— Hier ? Dis-je encore dans les vapes.

— Oui ta réunion, le contrat est-ce que tu l'as eu ? Dit-elle

— Oh, le contrat c'est vrai. Dis-je surprise qu'elle s'en rappelle. La réunion a été décalée à aujourd'hui mais si tu veux je te tiendrais au courant.

— Oui pourquoi pas, attends je met la vidéo je veux te voir. Dit-elle alors que je la voyais aussi apparaître dans mon écran.
Elle avait les cheveux tirés en arrière dans une longue queue de cheval et un maquillage hyper voyant.

— Tes magnifique. Dis-je ne retenant pas mes mots.

— Merci, c'est pour un shooting. Toi t'as l'air complètement..mal en point. Oú est-ce que tu étais hier soir ?

— Outch. Avec Bill, on est sortis boire un verre après le travail. Dis-je en attrapant à nouveau mon téléphone. Quelle heure est-il là-bas ?

— Eh bien il va être onze heures...

En même temps quelqu'un vient la couper et elle se tourne quelque instant. Donc si je compte bien on avait trois heures d'écart.

— Élio je vais devoir y aller.

— D'accord...eh tu me manques ! Dis-je en souriant légèrement essayant de la retenir.

— Dis pas n'importe quoi ça ne fait que trois jours qu'on est pas coller ensemble.

— Tu ne veux pas te contenter de me dire la même chose ? Dis-je alors qu'elle roulait des yeux.

— Toi aussi tu me manques, c'est trois jours vont être hyper longue sans toi à mes côtés. Eh devine quoi..

— Quoi ?

— Je pourrais peut être essayer de négocier pour rentrer et vous rejoindre tu sais avec bill pour ce resto que vous prévoyez depuis quelques jours.

— Super, alors je confirme ta présence.
Je pose mon téléphone sur le côté et me rince les dents puis lave ma brosse.

— Ouais. Allez je vais devoir y aller. Passe une bonne journée. Elle coupe ensuite l'appel et je pose le téléphone à mes côtés.

𝐄́𝐋𝐈𝐎 𝐀𝐑𝐂𝐇𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant