1 Je rêve

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Je rêve d'un endroit vaste, où je serais libre, sans contrainte, où je pourrais courir, rire, penser et éprouver ce que je veux.

Cet endroit il m'arrive de l'apercevoir, l'espace d'un instant, tout ce que j'y ais fait me revient. Un flash de lumière, fugace, qui me glisse entre les doigts. Il me revient, plus tard, en écoutant de la musique, mon cerveaux me fait de nouveau voir ces rêves idéalistes. Beaux. Heureux.

Et traumatisants, car même dans les rêves, la réalité est présente dans mon esprit. Des sensations, des émotions, des sentiments, vous transpercent en votre corps.

La première vision est arrivée soudainement, en cour de SVT le vendredi soir, je révassais laissant libre cours à mes pensées. Mon esprit divagait, sans but, le fil glissait lentement, s'échappant de mon contrôle. Quelques secondes, à peine un instant et j'étais partie. Si détendue par la voix morne de ma professeur, soporifiante, que le transition se fit en douceur, sans mal.

Je suis restée ce qui ma semblé une éternité dans cette plaine, qui, a bien y réfléchir, était plutôt une vallée. De grandes montagnes entourées un petit village paradisiaque. Colorée et vivant, d'où des éclats de rire et de voix ressortaient. Sans aucune gêne, comme à mon habitude, j'y suis entrée, en maître des lieux, confiante.

Je me suis simplement balader dans les rues plus belles les unes que les autres. Après quelques minutes, je suis finalement arrivée sur une place entoure de divers magasins, une odeur plus qu'alléchante provenait de l'un d'entre-eux. Sur l'étalage d un autre, de nombreuses fleurs dégageaient un parfum plus subtil, plus doux, si bien qu'il me fallut plus de concentration pour en repérer la provenance exacte.

Je regardais les enfants jouer avec d'autres plus grands. Je hais les enfants. Non c'est faux, juste certains, pourris gâtés, prétentieux, je ne le supporte pas. Ceux-là paraissaient gentils, alors, contre toute attente, je me suis approchée. D'abord doucement, timidement, des adolescents étaient présents. Plus calmes, la plupart allongés au sol, dans le sable qui entourait une fontaine joliment décorée. L'un d'eux releva la tête, probablement mort il y a peu de temps par la main des petits monstres présents sur son ventre, c'est un visage étonné que je vis en premier. Son expression se changea cependant en sourire en apercevant une nouvelle tête parmis le petit groupe.

Il se leva, repoussant quelque peu les enfants agglutinés autour de lui. Accrochés à ses vêtements, ses jambes, riants en jouant à qui monterais le plus haut, qui le retiendrais le plus longtemps au sol.
C'est donc tout en titubant qu'il s'approcha. L'inconnu , plus grand que moi devait faire un peu moins du mètre soixante-dix, je ne lui fis pas confiance, en revanche son sourire était hypnotisant, charmant au point que l'on ne pouvait s'en détacher.

Tandis qu'il s'apprêtait à parler, je pris peur, la lucidité revenue: je ne connaissais ni cet endroit ni cette personne et encore moins un endroit ou me réfugier en cas de danger. Dans la panique, je fis la chose la plus naturel et spontané possible, je fermai les yeux le plus fort possible.
En les rouvrant, je me retrouvais de retour devant mon cahier. Apparemment en train d'écrire sur une activité dont je n'avais aucun souvenirs d'avoir ne serait-ce que lu.

Mes camarades me demandèrent ce qu'il se passait, je n'avais apparemment pas étais aussi drôle et joyeuse ce jour là. Plus fade, je les rassurais en leur expliquant une fatigue imaginaire et une lassitude des cours à l'approche du week-end.
Cela leurs suffit en apparences, tant mieux, je verrai cela plus tard: j'ai d'autres problèmes actuellement.

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