One Shot 1: Un doux service

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Je suis en cour, rien ne m'intéresse, j'ai peur, mon cœur me fait mal. Le cour continu, le professeur parle de formule à mes yeux incompréhensible; une seule envie me trotte dans la tête sortir d'ici au plus vite.

Encore des problèmes d'amours d'adolescente, tu diras, mais ce n'est pas la même chose, te répondrais-je. Je t'ai donné ma vie, mon cœur, mon âme, je t'ai tout donné, non, stop, je ne dois pas penser à toi, je ne dois pas rêver de tes tendre baiser, je ne dois pas penser à tous ses moments avec toi.

Enfin, le cour fini, je me précipite en dehors de la salle sans même écouter les deniers mots du professeur, tout le monde me regard et dois me prendre pour une folle, mais que peuvent-ils comprendre? Que peuvent-ils comprendre de ce que je ressent? De tout les efforts que je fais: être revenue à Paris croyant pouvoir t'oublier, t'effacer, mais je ne fais que le contraire, sans cesse je pense à toi, sans cesse je voudrais que tu sois près de moi mais tout cela est si loin.

Regardant mon reflet dans le lac, je repense à ce que toute ma famille dit, j'ai tout pour plaire et pour réussir dans la vie, pour eux le physique est aussi important mais moins que l'intelligence, pour eux, ma chevelure blonde ondulée, mes yeux bleu océan, la souplesse et l'intelligence, pour eux j'ai tout, tout ce que les gens peuvent rêver, moi je l'ai. Mais alors, si j'ai tout pour plaire, pourquoi suis-je seule? Pourquoi m'as-tu quitté pour une autre? Mon cœur a une plaie toujours pas panser.

Je ressemble à un cadavre vivant, mes pensées se contredisent: d'un côté je suis encore éperdument amoureuse et de l'autre, je te hais, je te hais encore plus que je me hais moi-même.

Je m'allonge sur l'herbe pour respirer un bon coup avant de repartir en cour, l'air ne passe pas, il est blogué, je respire mal, j'étouffe, mais il reprend subitement son cour, mes souvenirs profitent de cette accident pour se faufiler et remonter à la surface. Devant moi défilent tous ces moments passé avec toi, comme si la vie me permettait de les revivre. Je fus ramener malgré moi à la brusque vérité, je suis là, seule, et toi, tu es loin, avec une autre, mon cœur se secoue, se serre encore et encore, il fait une pression, une telle pression qui risque de le faire exploser en trouvant une faille, j'ai mal, ma respiration devient à nouveau difficile, pourquoi m'as tu quitter maintenant?!

Ma douleur ne voulant plus me lâcher, je fessais de mon mieux pour paraître normale et m'asseyait à ma place. Mon cœur allait me laisser, il allait lâcher, mon visage ruisselet de larme arrivant à mes lèvres et ayant un goût amère, pourquoi je pleure sans le vouloir?

Je me réveille, je regard autour de moi et tend l'oreille, j'entends une personne parler d'un cœur faible, surement un médecin annonçant la nouvelle au proche, ai-je moi aussi un cœur faible? Est -ce pour cela que je ne supporte pas notre rupture? Mes parents se montrèrent, au mauvais moment, j'ai fais un rêve, il avait l'air si vrai, ce jeune homme roux au yeux vert, est-il celui qui vient penser ma plaie? Ma mère me prenant dans ses bras et mon père à ses côtés, le médecin souriait, pas d'un sourire affectueux, vous disant tout vas bien se passer, c'était un sourire satisfait pas dans le sens positif mais le contraire, il avait l'air de se réjouir de mon malheurs, il fit un signe montrant mon criminel, celui qui m'avait fait venir ici: mon cœur. Je comprend, je comprend tout, le faible cœur n'étais autre que le mien, mon cœur est faible, je vais mourir, ou peut être pas, si on trouve un donneur bien sure, me donner un nouveau cœur me permettra t-il de ne plus penser à toi?

Je restais à l'hôpital pour des examens, je me disais que bientôt j'aurais un nouveau cœur et tu t'évanouiras, alors que je veux partir pour le monde des songes, pour retrouver ce bal inconnu qui saura peut être te remplacer, le médecin entra, il veux juste savoir comment je vais et part mais toujours avec le même sourire et cette fois en me laissant dans trouble total, il est parti en me disant d'une voix moqueur que cela serait très doux, puis rien, je restes dans mon lit, dans le doute, dans l'obscurité de mon propre cœur.

Sortit de l'hôpital depuis un bon jour, je me contentais d'attendre, ce donneur, celui qui te fera disparaître, en regardant le ciel. Puis soudain, je me dis que si je n'ai pas de donneur autant me préparer à la mort, j'imagine alors celle-ci, là bas, sans vie, sans aucune souffrance, je m'imagine dans ma tombe, dans un linceul d'un blanc éclatant, là bas je sais que tu n'existeras plus.

Je regard autour de moi puis voit un jeune homme, roux aux yeux vert, comme celui de mon rêve. Il me regard à son tour et me sourit, le même sourire que le docteur, pourtant j'avais moins peur, je sentais mon s'alléger, je compris alors que c'était lui, lui celui qui devait me délivrer de mon amour perdue, lui qui allait combler ma vie. Il s'approcha de moi par je ne sais qu'elle vitesse, lui qui était y a encore quelque minute loin et si prés, je sen sa respiration, il est proche de mes lèvres, me caresse doucement la joue de ses mains froide, tellement froide qu'on a l'impression qu'il vient du Pôle Nord. Pourtant je me laisse faire, je le laisse s'emparer de mes lèvres. A ce moment plus rien n'existe, je n'ai plus mal, j'entends soudainement sa voix dans ma tête, « Suit moi » oui je te suit tous ce que je voulais lui répondre, mais notre échange m'en empêchait, j'eu l'impression qu'il l'avait tout de même comprit. Notre échange fini, rien autour de moi, même plus le beau rouquin, comme si rien n'existait et oui plus rien n'existait, dans ce monde rien n'existe, quand on franchit les porte de La Mort plus rien n'existe car oui je venais de goûter au baiser de celui-ci et j'avais accepter de le suivre.



Aux ames meurtriesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant